Bernard LAVILLIER
1-On the road again
2-La Salsa
1-On the road again
Nous étions jeunes et larges
d'épaules,
Bandits joyeux, insolents et
drôles.
On attendait que la mort nous
frôle,
Refrain
On the road again, again,
On the road again, again.
Au petit jour on quittait l'Irlande
Et, derrière nous,
s'éclairait la lande.
Il fallait bien, un jour, qu'on nous
pende.
Refrain
La mer revient toujours au rivage.
Dans les blés mûrs, y'a des
fleurs sauvages.
N'y pense plus, tu es de passage.
Refrain
Nous étions jeunes et larges
d'épaules.
On attendait que la mort nous
frôle.
Elle nous a pris, les beaux et les
drôles.
Ami, sais-tu que les mots d'amour
Voyagent mal de nos jours.
Tu partira encore plus lourd.
Refrain
2-La Salsa
Tout le gang était là, ceux
de Porto-Rico, ceux de Cuba
Les maqueraux de Harlem, les revendeurs de
coke ou de coca
Ceux qui vivent au soleil, avec des femmes
blanches dans les villas
Et ceux qui mangent pas, sapés
comme des nababs à l'Opéra
La voilà
C'est une latine de Manhattan, de la
résine de macadam
Un coup de fouet, de haut en bas, qui te
soulève, c'est la Salsa
C'est une frangine portoricaine qui vit
dans le Spanish Harlem
Les reins cambrés au bon endroit,
elle est superbe
C'est la Salsa
Une sauce mélo de te quiero mucho
et de cafard
Une sauce mais là c'est le Christ
qui te saigne pour vingt dollars
Une sauce mêlée de
beauté, de souplesse et de conga
Une sauce lamée comme la peau de la
fille qui danse pour moi
La Salsa
C'est une latine de Manhattan, de la
résine de macadam
Un coup de fouet, de haut en bas, qui te
soulève, c'est la Salsa
C'est une frangine portoricaine qui vit
dans le Spanish Harlem
Les reins cambrés au bon endroit,
elle est superbe
C'est la Salsa
Tout seul dans la nuit chaude, je la garde
serré contre mon coeur
Malgré la mort qui rode, chuchotant
quelque chose à son chauffeur
Y'en a marre des palaces, elle s'en va
faire des passes pour le panard
Je la suis à la trace, ramassant
ses paillettes sur le trottoir
C'est une latine de Manhattan, de la
résine de macadam
Un coup de fouet, de haut en bas, qui te
soulève, c'est la Salsa
C'est une frangine portoricaine qui vit
dans le Spanish Harlem
Les reins cambrés au bon endroit,
elle est superbe
C'est la Salsa
Pour m'envoyer des paroles envoyez moi un e -mail : bartbene@chez.com
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