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Avant-propos

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Présentation thématique de la région de l'Omois, son histoire, son économie, son patrimoine, ces villages : Azy sur Marne, Belleau, Essômes, Chateau-Thierry, Condé en Brie, Mézy-Moulins, Saint-Eugène, Marigny en Orxois.... Cette région englobe le sud du département de l'Aisne traversé par la vallée de la Marne et dont Château-Thierry est le centre de rayonnementanimation omois.gif (25277 octets)

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HISTORIQUE :

Son histoire se perd dans la nuit des temps et prend ses racines dans le Tardenois, où furent découvertes des traces de présence humaine (9000 - 4500 Av. J.C.)

En 1872, est mis à jour sur le site de Caranda (Cierges), 2600 sépultures gallo-romaines,. Autre site de l'occupation romaine, les traces encore visibles d'un oppidum sur la Butte de Beaumont près de Condé-en-Brie, vers Montlevon. A Château-Thierry, l'occupation gallo-romaine consistait, en un gros village, d'une surface de 5O hectares situé sur les collines des Vaucrises ainsi que la présence d'une nécropole gallo-romaine au lieu dit "les Praillons" et de constructions au quartier des "Hérissons".

Attila, roi des Huns, ne laissa de son passage dans la cité d'Otmus (actuel Château-Thierry) que des ruines... En 720, Charles Martel, fait construire le premier château pour Thierry IV, jeune roi de 7 ans qui donnera son nom à la cité sous la forme de Castrum Theodorici : le château de Thierry. C'est dans le même château que sera enfermé Charles Le Simple arrêté par Herbert de Vermandois, Comte d'OMOIS. L'OMOIS, sorte de "Principauté", englobait le sud du département traversé par la vallée de la Marne et dont Château-Thierry était le centre de rayonnement. Les limites de cette petite région se maintiendront jusqu à la révolution.L'an 988, sera marqué par les invasions et verra l'arrivée des Vikings par la Marne...

La Marne

Château-Thierry accueille Jeanne d'Arc en 1429, de retour du sacre de Charles VII à Reims. Les Anglais s'enfuient à son approche

Louis XIII investit notre région pour le plaisir de la chasse (Mazarin vint souvent le consulter).

En février 1814, la Campagne de France passe par le sud de l'Aisne (de Marchais-en-Brie à Château-Thierry). C'est à la "vitesse de l'éclair", que Napoléon mènera ses "Marie-Louise" sur la route des" 4 victoires" pour tenter de bouter hors de nos frontières Russes, Prussiens et Autrichiens. Ces victoires seront le triomphe de l'intelligence sur le nombre

Les deux grands conflits mondiaux du 20ème siècle contre l'Allemagne ont largement blessé l'OMOIS, celui de 14/18 fût particulièrement violent et sanglant. On se souvient des deux batailles de la Marne qui furent meurtrières.

PAYSAGES ET CONTRASTES :

L'OMOIS, une identité géographique qui se conjugue avec diversité:

- Au nord-est, le Tardenois. Contrée ancienne, où les lourdes terres brunes des cultures et pâturages flirtent avec les étendues sablonneuses plantées de pins et de roches géantes tendues vers le ciel comme un souvenir de préhistoire Coincy, Fère, Cierges). Plus loin, les plateaux ondulés sont coiffés de bois (Saponay, Rognac, Meunière, La Tournelle) et de forêts (Fère, Nesles).

- Au-delà de Dravegny, sur le domaine de Montaon, on devine derrière les massifs forestiers, l'Abbaye d'Igny, lieu de contemplation et d'inspiration pour l'écrivain Huysmans.

- Au sud-est de Château-Thierry, jusqu'à l'extrême pointe sud de notre territoire, s'affiche la Brie Galveuse. Ce terroir, aux traits géographiques plus rudes, possède le château de Condé-en-Brie l'un des fleurons de notre histoire locale. Avec ses vastes fermes jadis fortifiées, comme seuls obstacles au vent (heurtebise), il s'est fait apprivoiser par l'homme pour devenir terre de culture et d'élevage avec une présence affirmée du vignoble dans la vallée du Surmelin.

- Comme "une gracieuse balafre" la Vallée de la Marne s'étire d'Est en ouest à la grande joie des vignes et vergers qu'elle arrose !

- Ici, Reuilly-Sauvigny ou "le temps des cerises", là, Charly-sur-Marne, vénérant Emile Morlot pour son appellation champagne! ... Mais oui, vous êtes aussi et surtout dans le pays de la tradition champenoise et de la vigne. Le "vin gris" des chanoines d'Essômes régalait le gosier des rois François Ier, puis Henry IV ... Le "Roi Champagne", quant à lui, attendra le 17ème siècle pour régner sur la Vallée. Une Vallée dont on peut goûter la plénitude au fil des points de vue et tables d'orientation : de Gland en passant par le Mont de Bonneil, cap sur les hauteurs entre Nogent-l'Artaud, Chézy-sur-Marne, Mont-Saint-Père et la côte 204, lieu du souvenir et plateau dominant la cité castelle.

Les vignes de champagne de Bonneil et du Mont de Bonneil

L'OMOIS, DES RIVIERES :

Condé-en-Brie, à cheval sur la Dhuys, est le centre d'une multitude de villages charmants surveillant la vallée du Surmelin. Là, l'OMOIS est "comme l'eau, il est comme l'eau vive" ... Une précieuse richesse que la ville de Paris a très tôt convoitée.

C'est ainsi qu'en 1862, elle a canalisé l'eau de la Dhuys (Pargny-la-Dhuys) et du Surmelin réunis, dans un aqueduc souterrain qui traverse cinq départements (131 km) pour rejoindre par gravité le réservoir de Ménilmontant. L'ensemble de cet itinéraire est synonyme de promenades et de verdure. Un sentier balisé (GR 14) l'accompagne à flanc de coteau. L'Aqueduc, œuvre d'art du 19 éme, approvisionne toujours la capitale en eau potable. On tenta plus d'une fois d'empoisonner ses eaux ou de bombarder ses canalisations lors des grands conflits de 1870, 1914/1918 et 1939/1945.

Trait d'union de 11 km entre Viffort et Azy, le Dolloir alimentait autrefois plus de six moulins. Il arrose Essises, Montfaucon et Chézy-sur-Marne où ses rives sont un lieu de promenade apprécié des flâneurs.

Le Dolloir à Chézy sur Marne

L'Ourcq s'étire sur 85 km et prend naissance dans le Tardenois. Canalisées à la Ferté-Milon, ses eaux réveillent chaque matin les rues de la capitale.

Petit ruisseau pittoresque, l'Ordrimouille, avec son nom qui chatouille la curiosité, promène ses eaux entre Trugny et Armentières où elles se marient à celles de l'Ourcq. Il tire son nom à consonance bizarre des moines de Coincy qui à l'époque de l'abbaye, "mouillaient" leur linge c'est-à-dire, le lavaient dans ce petit ruisseau (l'ordre-y-mouille).

(Document d'origine du S.I.D.S.A.)

Date de la dernière mise à jour : 02 juin, 2003