Aventure à la messe paroissiale
Philippe Brindet
15 décembre 2008




L'autre jour, je me risquais une fois de plus à la messe de ma paroisse, blafarde et banlieusarde. Un prêtre congolais tonitruant et bien sympathique. L'assemblée est dirigée par une très ancienne jeune fille et qui entend le rester, un peu comme Fécamps-port-de-pêche du Général de grande mémoire. Assemblée soixantenaire, endormie et transie de froid malgré un chauffage gaillard. Taux de remplissage de l'ordre de 10% de la capacité en sièges.

Enorme soupir, tout se passe bien. J'ai dû, moi aussi m'y endormir, malgé les glapissements de la directrice, heureusement assez bien accompagnée par un orgue électronique discret, mais robuste. Je passe sur le sermon. Tout le monde a le droit d'avoir des idées.

Presque surpris d'être encore là, j'aperçois l'inévitable couple primordial communié en grande pompe devant l'autel par le célébrant (appelé aussi, il y tient, Président de l'Assemblée). Je me dis que tout se passe si bien que je ...

Et patatras. La directrice entame le chant de communion ! Je cite de mémoire : " Tu es l'Agneau rejeté, Nous t'avons choisi Pour être notre Pasteur."

Je suis parti.

PS - Je ne souhaite pas ajouter de commentaire.

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