Un Congrès de sceptiques du réchauffement global par le CO2 industriel
Philippe Brindet
9 mars 2009


Le Président en exercice de l'Union Européenne, le tchèque Vaclav Klaus, était intervenu en clôture d’ECO:nomics, la conférence annuelle du Wall Street Journal sur les remèdes possibles au réchauffement de la planète, qui s’est tenue les 5 et 6 mars 2009, à Santa Barbara. Selon Dominique Nora, fervente de la cause anthropique du réchauffement climatique global, journaliste de Libération, et maintenant du Nouvel Obs', Klaus est un libéral infréquentable qui prétend :
1) Le réchauffement planétaire ne fait pas l’objet d’un consensus scientifique ;
2) S’il existe, il n’est pas forcément dû à l’activité humaine ;
3) A supposer qu’il le soit, ces quelques degrés supplémentaires ne devraient pas nous obnubiler, au détriment de problèmes plus pressants ;
4) Il est économiquement suicidaire de consacrer nos maigres ressources à changer le climat en s’efforçant de « décarboniser » nos économies.
Du 8 au 10 mars 2009, un autre congrès rassemblait les sceptiques, avec de nouveau Vaclav Klaus. Une soixantaine de communications étaient programmées (voir le site de la Conférence ).

L'un des rares conférenciers européens est le français Paul Reiter, professeur d'entomologie médicale à l'Institut Pasteur. Wikipédia le signale de manière critique comme un sceptique de l'IPCC. Dans un Mémorandum du 31 mars 2005, au Parlement britannique, Paul Reiter critique sévèrement l'amateurisme des rédacteurs d'une partie du second Rapport de l'IPCC sur la diffusion de la malaria en fonction de l'évolution de la température globale dans l'Histoire.

Dans ce rapport, Reiter analyse le travail des auteurs du Chapitre 18 des rapports de l'IPCC concernant les questions de santé de la population humaine. Sur les auteurs de ce chapitre, Reiter démontre qu'ils ne présentaient pas les qualités de compétence permettant de formuler un avis scientifique sur la question traitée. Et de fait, lui-même et plusieurs spécialistes relevèrent de très nombreuses erreurs, toutes orientées de manière à valider la thèse catastrophiste du réchauffement climatique par la production anthropique du CO2. Certains de ces spécialistes rédigèrent un appel dans la revue britannique The Lancet qui resta sans effet.

Cet exemple pris par Reiter fonde son opinion critique sur les manoeuvres non scientifiques de l'IPCC qui cherche pour des raisons idéologiques et non-scientifiques à alarmer l'opinion et à manipuler les gouvernements au prétexte de réduire le réchauffement climatique décrit de manière catastrophique.

Désigné par le Gouvernement américain pour la confection du Quatrième Rapport de l'IPCC, Reiter fut à la fois accepté par l'autorité de gestion de l'IPCC et écarté au profit d'auteurs qui ne présentaient pas au sens habituel les références scientifiques minimales pour traiter la question.

Relativement indiffèrent à la question du contrôle du climat, Reiter pense surtout que les Rapports de l'IPCC provoquent un défaut d'intérêt pour une lutte efficace contre les vecteurs naturels des maladies infectieuses dans le monde.

On note que Paul Reiter d'après un article critique de Wikipedia, fit partie des scientifiques interviewés dans un film documentaire de BBC4, intitulé "The Great Global Warming Swindle" et qui présentait la thèse de l'IPCC comme une forgerie. Fortement attaqué devant les instances de contrôle de la Télévision britannique (OfCom), le documentaire a permis à l'IPCC de se faire passer pour une entreprise de "purs scientifiques", illégalement attaqués par des incompétents, irresponsables et négationistes.

On note que le Congrès est animé et organisé par un Think Tank, "Heartland Institute", dont les écologistes de Greenpeace prétendent qu'il est téléguidé par le pétrolier EXXON au prétexte que EXXON comme d'autres industriels l'a financé. Moyennant quoi, ces industriels auraient réduit leurs contributions. Alors que Greenpeace sans aucun complexe finance et anime la diffusion des thèses idéologiques de l'IPCC.

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