La Climatologie entre le GIEC et Courtillot

Philippe Brindet
15 novembre 2009


Dans une conférence du 12 juin 2009 à l'Université de Nantes, Vincent Courtillot, géophysicien, Directeur de l'Institut de Physique du Globe, membre de l'Académie des Sciences, a fortement critiqué l'hypothèse anthropique du réchauffement climatique imposée comme "vérité révélée" par le GIEC. Parmi les critiques français de cette hypothèse anthropique, Courtillot s'inscrit naturellement dans la suite de Claude Allègre [1], ancien ministre et son prédecesseur à l'IPG, ou de Marcel Leroux, météorologue de l'Université de Grenoble, depuis peu décédé [2].

Vincent Courtillot a déjà essuyé une polémique virulente lorsque, dans un article de 2006 [3], il voulu présenter sa thèse dissidente, pourtant avec un luxe de précautions et une conclusion modérée. Mais le premier, il a réussi à crever le front uni des grands médias interdisant leur accès aux sceptiques du climat. Courtillot vient d'être invité au Journal Télévisé sur France 2, le 11 Novembre 2009, où son point de vue a été exposé contre celui du Giec, illustré par le glaciologue Jean Jouzel.

La climatologie du GIEC

Qui est le GIEC

Le GIEC ou IPCC est une organisation émanée à la fois de l'Organisation Mondiale de la Météo (OMM) et du Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE). Créé à la demande du G7 en 1987, il comporte une structure centrale légère et quatre groupes de travail qui réunissent de 2.500 à 4.000 spécialistes dans une dizaine de domaines différents mis en oeuvre dans les questions de climat.

La technique de travail du GIEC

En réalité, le GIEC dispose de très peu de moyens propres. Il utilise les ressources de recherche et d'études des gouvernements membres du GIEC. Par exemple, les données de température qui servent à "nourrir" les modèles informatiques qui permettent d'élaborer les prévisions climatiques proviennent essentiellement du Hadley Center [4]. En France, deux organismes d'Etat sont trsè impliqués dans les travaux du GIEC : le CEA et le LMD du CNRS/ENS. Bien entendu l'Etablissement public Météo France est aussi impliqué. Aux Etats-Unis, au moins quatre grands organismes publics sont impliqués dans le GIEC, comme la NASA par une division propre animée par le très controversé James Hansen [5].

Mais pour produire son expertise, le GIEC fait subir aux expertises composantes un phénomène de digestion assez remarquable et tout à fait criticable, même si la complexité et la masse des connaissances mises en oeuvre l'exige. Ainsi, de très nombreux participants aux divers groupes de travail sont abasourdis des déductions produites par l'Organisation centrale à partir de leurs propres travaux.

Les outils du GIEC

Le GIEC a pour ambition de fournir aux décideurs des éléments objectifs et indiscutables parce qu'ils sont l'objet d'un consensus dans la "communauté" des climatologues. La simple contestation d'un seul de ces éléments conduit immédiatement à placer le contestataire dans la position d'un fractioniste dans les anciennes dictatures communistes. Le constestataire du GIEC n'est plus, par ce simple fait, un "climatologue professionnel".

On conviendra qu'une telle situation est particulièrement malsaine.

Pour parvenir à ces "édits" indiscutables, le GIEC commande des études partielles à une foule de scientifiques appartenant à et financés par des organisations d'Etat. Puis, ces études sont analysées et reconditionnées dans le cadre de pesants rapports par des équipes de rédacteurs prudemment sélectionnés pour leur docilité à l'égard de la thèse du GIEC. Il en résulte immanquablement une unité de ton et d'expression qui renforcent les "gogos" dans leur impression de la scientificité indiscutables des fariboles les plus éhontées. Comme ces rapports sont presque illisible, dans sa grande bonté le GIEC publie aussi une version expurgée de chaque rapport à destination des décideurs, un peu dans l'esprit de la Bibliothèque Rose des années 1950 qui diffusait de la littérature parmi les enfants.

Ces Abrégés sont encore plus consternants que leur source.

La position du GIEC

Le GIEC est persuadé que le gaz carbonique est la cause du réchauffement climatique parce que la tendance croissante de la concentration globale en gaz carbonique précède dans le temps la tendance croissante de la température globale.

Le GIEC prétend alors que cette augmentation de la concentration en CO2 est le fait de l'activité industrielle parce que la hausse de la température globale démarre peu après le début de l'activité industrielle des années 1850.

Le GIEC exige donc que les élites mondiales décident d'une réduction immédiate de l'activité industrielle de sorte que la hausse de la température globale soit, sinon inversée, du moins retardée. A défaut, le GIEC menace l'humanité d'une élévation du niveau des océans, par fusion des glaces polaires et des glaciers d'altitude, élévation qui provoquerait une inondation de plusieurs dizaines de kilomètres à l'intérieur des côtes actuelles, zone côtière dans laquelle se situe la plus forte majorité de l'espèce humaine.

La critique interne de Courtillot

Courtillot présente trois points de critique interne :
  • les données utilisées par les modèles informatiques du GIEC sont erronnées et inhomogènes ;
  • la température globale est un non-sens thermodynamique ;
  • les données de température du GIEC démontrent que la hausse est terminée depuis 10 ans.

L'analyse climatique de Courtillot

Courtillot présente ensuite les recherches de ses propres équipes de l'IPG et celles d'autres équipes critiques qui produisent trois critiques externes :
  • les données de température minimum journalières démontrent que la tendance haussière d'une régression linéaire est terminée partout et en cours de tendance baissière ;
  • l'activité solaire précède de manière causale identiquement les tendances des séries temporelles de température, de pression et de géomagnétisme ;
  • l'activité des rayons cosmiques contribue au moins autant que la variabilité de l'irradiance solaire à la variabilité du climat et le CO2 n'est donc pas un bon candidat comme cause du réchauffement climatique, probablement terminé depuis plusieurs années.

La tendance des températures

Les séries temporelles de températures minimales démontrent des différences substantielles entre la zone Europe et la zone Américaine, les deux zones géographiques sur lesquelles Courtillot a pu se constituer des séries homogènes et précises grâce aux tables météorologiques.

Utilisant des techniques de traitement du signal pour représenter les variations de températures moyennes sur ces deux zones météorologiquement homogènes, Courtillot remarque que le réchauffement dans ces deux zones, USA et Europe, est terminé. Mais il note aussi que les tendances linéaires par morceaux sont très différentes entre les deux zones. Par exemple, ces tendances sont dans la zone USA sous la forme de triangles de rampes alternativement ascendante et descendante. Dans la zone Europe il s'agit de rampes ascendantes ou descendantes raccordées par des plateaux hauts ou bas.

Cette différence d'aspect renforce encore l'idée qu'il est absolument impossible d'ajouter des températures moyennes provenant de ces deux zones. Mais de plus, le réchauffement climatique est manifestement arrêté dans ces deux zones. Or, le taux de CO2 poursuit sa croissance puisque l'industrie n'a pas été arrêtée. Le diktat de la cause anthropique est donc remis en cause.

La convergence d'autres paramètres

Courtillot et l'IPGP se sont penchés sur les courbes de variation du géomagnétisme terrestre. Ils ont montré que ces variations étaient provoqués certainement par les variations du rayonnement solaire. Leurs variations présentaient des fréquences semblables à celles de la température globale.

Ils ont aussi étudié plusieurs autres séries statistiques d'autres paramètres et ont montré que la causalité de l'activité solaire ne pouvait pas être écartée.

L'influence cosmique

Courtillot s'est aussi intéressé aux effets des rayons cosmiques. En effet, plusieurs auteurs ont montré que la genèse des nuages était fortement influencé par les rayons cosmiques qui permttent la formation de graines ou amorces de nuages. Or, Courtillot a bien noté que la couverture nuageuse était complètement inconnue il y a plus de vingt ans. Ce ne sont que les surveillances des satellites météorologiques qui assurent depuis peu une connaissance exhaustive de ce paramètre essentiel à la fois pour l'estimation de l'effet de serre d'une part et sur l'incidence du rayonnement solaire au niveau du sol et de l'océan d'autre part.

Or, le flux cosmique atteignant la Terre est influencé par l'activité solaire qui fait varier le géomagnétisme qui, plus il est fort, plus il repousse ces rayons. Courtillot démontre donc que l'affaiblissement de l'activité solaire va dans le sens d'une augmentation de la couverture nuageuse et donc sur une modification essentielle du mécanisme climatique qui exclue la teneur en CO2 en général et en CO2 anthropogénique en particulier.

Discussion des travaux de Courtillot

Courtillot indique qu'il était un enseignant de la cause anthropique du réchauffement climatique d'après les données du GIEC jusqu'en 2004 environ. Puis ses recherches sur le géomagnétisme lui ont montré que l'influence du Soleil ne pouvait pas être sous-estimée et donc que la position du GIEC était douteuse.

Travaillant alors avec un esprit critique les rapports du GIEC et la littérature qui l'entoure, il s'est aperçu des problèmes. En particulier, il a été très surpris du refus du Hadley Center de lui communiquer les séries originales de températures.

Il faut féliciter alors Courtillot de ne pas s'être laissé endormir et au contraire de s'être lancé à la fois dans cette critique interne et dans cette critique externe des données et analyses du GIEC.

Mais même sans reprendre les critiques qu'il a subi depuis le début de son opposition, il existe plusieurs points qui sont, à notre avis, quelque peu criticables.

La technique de la régression linéaire

Le premier point concerne la régression linéaire. C'est une technique issue des statistiques dont on dit qu'elles sont la meilleure manière de mentir en matière de sciences exactes. En effet, le point d'entrée et le point de sortie de la régression linéaire se choississent de manière trop arbitraire. De ce fait, il est toujours - ou très souvent - possible de découper les données source pour en produire des approximations linéaires par morceaux qui correspondent à l'interprétation qu'on veut en donner.

Autrement dit, il n'est pas très convaincant de démontrer que la régression linéaire démontre une tendance baissière en cours puisqu'un autre découpage des données source permettrait de ne pas voir cette tendance baissière, le même argument s'appliquant à l'"analyse" du GIEC.

La tendance haussière des points "bas" des périodes "baissières"

Une autre critique porte sur l'aspect à plus grande échelle des séries temporelles et de leurs régressions linéaires par morceaux.

La tendance baissière actuelle s'inversera inexorablement dans un certain délai et si les points "bas" des morceaux "baissiers" sont tous sur une tendance haussière, on aura échoué à démontrer l'inanité de la prédiction du GIEC. Or, c'est plutôt la situation des données présentées par Courtillot.

Il en résulte que les partisans de la thèse du GIEC diront que les mesures de Courtillot ne s'opposent pas tant que celà à celles du GIEC.

La critique de la "critique" de la température globale

Vincent Courtillot se souvenant qu'il est aussi professeur, rappelle la base thermodynamique de la question du réchauffement climatique. Avec raison, il énonce qu'en thermodynamique, on peut additionner des volumes, mais jamais des températures. Or la température globale du GIEC est une moyenne. Il s'agit donc radicalement d'une addition de "températures". Et cette moyenne est à la fois une moyenne temporelle sur une année de données, déjà agrégées mensuellement et une moyenne surfacique sur l'ensemble de la surface du Globe. Une horreur au point de vue thermodynamique strict.

Le représentant du GIEC en France, spécialiste de modélisation climatique et académicien, Hervé Le Treut est parfaitement conscient de ce problème. Ainsi, récemment alarmé par les déclarations triomphantes des adversaires du GIEC que les températures semblent depuis plusieurs années se réduire et donner ainsi tort au GIEC, Hervé le Treut a déclaré, selon un article du quotidien Le Monde, partisan fanatique des préconisations du GIEC, en date du 20 octobre 2009 :
"La température moyenne globale n'est qu'un indicateur du réchauffement comme un autre, ..."
Le lecteur avisé a immédiatement noté que Le Treut ne reconnaît pas la moindre erreur dans les travaux du GIEC, mais seulement que si la température "globale" ne convient pas à l'hypothèse du GIEC, il n'y a qu'à changer de paramètre. Et le plus sérieusement du monde, Le Treut propose ... l'épaisseur de la banquise !

On note d'ailleurs l'existence de nombreux autres problème. Par exemple, malgré nos recherches, il a été impossible de savoir si les températures relevées sur les océans et prises en compte par les modèles du GIEC étaient celles de l'air à bord du bateau de mesure - c'est-à-dire la température d'un fluide sensiblement proche à celui mesuré à terre - ou de l'eau d'un seau puisé à cinq mètres de profondeur et ramené à bord.

On n'ose imaginer que les climatologues du GIEC aient confondues les températures des deux fluides. Mais on peut craindre une très contestable conversion de la température de l'eau puisée en température de l'air.

La température globale est donc essentiellement une somme de températures - on espère toujours du même fluide, l'air au niveau du sol ou de la mer, et ni en altitude ni sous un vent dépassant un certain seuil ...- et qui recouvre un nombre d'états thermodynamiques incroyablement différents.

Ainsi, on additionne pour un même lieu, des températures nocturnes avec ou sans Lune, et des températures diurnes avec plein Soleil ou forte couverture nuageuse. C'est un parfait non-sens et on ne s'étonne pas que les partisans du GIEC n'hésitent pas à prononcer des perles comme "la variabilité du climat n'a rien à voir avec le rayonnement solaire".

Ne parlons pas de l'addition de températures de zones météorologiquement ou climatiquement différentes.

Non, Vincent Courtillot a bien raison de faire ce rappel de la thermodynamique.

Mais il n'en tire pas, à notre opinion, tout ce qui devrait en être tiré. Plus grave, il se livre lui-même à une opération dont la validité thermodynamique est, sinon contraire, du moins quelque peu en défaut du principe qu'il a sainement rappelé.

En manière de conclusion

Les travaux de Courtillot det son équipe montrent le doute très important qui se dégage d'une analyse critique des résultats de modélisation et des prévisions du GIEC. Ils montrent aussi le rôle essentiel des phénomènes solaires sur la variabilité du climat malgré les croyances infondées diffusées par le GIEC et ses partisans.

Il faut noter que Courtillot et son équipe ne sont pas isolés. On peut voir dans les travaux publiés par Courtillot qu'il collabore avec des équipes de diverses origines dans le monde entier.

Indépendemment de lui, on peut citer des travaux importants comme ceux du climatologue Richard Lindzen (M.I.T.) ou de l'écologiste Björn Lomborg (L'Ecologiste sceptique, 1998, publié en français en 2004). Pour leur action dans le public, on peut citer les sceptiques comme les français Martin, ancien du CNRS qui anime le site Pensée-Unique, ou Charles Müller du site francophone Climat-sceptique. Un autre site, en langue anglaise, est animé par Steve McIntyre Climate Audit. Tous ces sites sont des sources fiables de critiques scintifiques sur l'hypothèse erronnée de la cause anthropique soutenue par le GIEC.

On note aussi le travail de l'Institut Heartland [6]. Enfin, il existe de nombreuses institutions universitaires qui tentent de diffuser les travaux dont l'objet est ou bien de critiquer le climatisme du GIEC ou bien de produire des études scientifiques sur la variabilité du climat.

Cependant, il ne semble pas que les acteurs climato-sceptiques se soient fédérés dans une organisation qui puisse lutter à quelque niveau que ce soit avec le GIEC, qui bénéficie de sa position mondialiste d'une part et de ses alliances implicites avec les organisations non gouvernementales de la Gauche mondialiste, d'autre part, du monopôle de l'influence dans le monde.

Il y a pourtant urgence à ce que les dirigeants ne soient plus trompés - et la qualification ici prend un tour naïf - par des idéologues qui impriment depuis vingt ans une manipulation de l'opinion. La Conférence de Copenhague qui démarre le mois prochain, et que les partisans du GIEC annoncent comme un échec, vise au contraire à la prise de décisions politiques catastrophiques sur l'hypothèse erronnée de la cause anthropique du réchauffement climatique.

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Notes

[1] Allègre, ancien patron de Courtillot à l'IPGP et ancien ministre de l'Education nationale et de la Recherche,tenait dans les années 2005 à 2007 une rubrique dans un magazine pour "cad'sups". Il a déclenché plusieurs polémiques avec les écologistes liés au GIEC qui poussaient des cris d'orfraie à la lecture de ses diatribes de bon sens. Il a été viré de sa tribune et les vert-rouges le poursuivent depuis d'une vindicte "citoyenne" rappelant tout à fait les heures sombres de 1793 ou de 1917. retour au texte

[2] Leroux a écrit plusieurs ouvrages contre l'hypothèse erronnée du GIEC. On peut citer notamment en langue anglaise Global Warming - Myth or reality Springer 2005. Le blog de langue française Skyfall diffuse un article de Marcel Leroux, intitulé Les échanges méridiens commandent les changements climatiques. Marcel Leroux a présenté cet article en 2007 lors d'une séance publique de l'Académie des Sciences. C'était une réponse à un Discours à l'Académie prononcé par le responsable du GIEC en France, lui-même membre de l'Académie, Hervé Le Treut. retour au texte

[3] "Are there connections between the Earth's magnetic field and climate?", Earth and Planetary Science Letters, Volume 253, Issues 3-4, 30 January 2007, Pages 328-339.

Cet article a été la cible d'une réplique de deux climatologues du GIEC auquel Courtillot a répondu d'une manière définitive. Mais, dans la presse alliée au GIEC, les calomnies les plus stupides se sont répandues sur le compte des auteurs sceptiques. Et pourtant Courtillot et son équipe se bornaient à conclure leur étude, pourtant confondante contre les manipulations du GIEC, qu'il n'était pas possible de ne pas tenir compte d'autres facteurs que la teneur de l'atmosphère en CO2. retour au texte

[4] Le Hadley Center appartient à l'Office de la Météorologie britannique. Il publie des données météorologiques "traitées" et il détient les sources de données de température exploitées par les modélisations informatiques du GIEC. retour au texte

[5] James Hansen est un dirigeant de la NASA qui s'occupe des questions d'environnement. Il est l'un des reponsables de l'opinion erronnée que la température moyenne annuelle globale serait l'indicateur du climat. Il a aussi imposé parmi le petit groupe de leaders du GIEC l'idée que la croissance de la teneur atmosphérique en CO2, évidemment provoquée par l'activité industrielle, était la cause du "réchauffement climatique", global et continu.

Hansen s'est plaint de la défiance de ses collègues de la NASA. Il peut aussi regretter les attaques contre ses publications de nombreux climatologues américains qui, bien naturelelment, sont exclus du GIEC. Mais, même parmi les fanatiques du GIEC, il reçoit des critiques, par exemple pour son refus de la stratégie sur les droits de tirage, ou permis de polluer, soutenue par l'Administration Obama au bénéfice de l'ancien Vice-Président Al Gore. retour au texte

[6] Pour le Heartland Institute, voir le pôle Environnement et son site dédié au débat sur la cause anthropique du réchauffement climatique. Heartland Institute est une fondation privée, financée par appel au public, et qui appartient au mouvement de l'économie libérale. Il est donc très éloigné des options dirigistes du GIEC et de ses partisans. retour au texte