Eléments sur Charles Condamines

Les oeuvres de Charles Condamines

-A partir de 1979, Nicaragua : FDH s’engage aux côtés des sandinistes et des syndicalistes de l’Union nationale des agriculteurs et éleveurs (Union Nacional de Agricultures y Granaderos) en finançant un programme de développement rural dans le Nord du pays, près de la frontière du Honduras, où l’opposition armée des Contras est active.

-A partir de 1980, France : avec le départ du directeur, remplacé par un comité de direction, et l’arrivée d’un « idéologue » chargé de la communication, Charles Condamines, FDH se politise et dénonce l’exploitation du tiers-monde en culpabilisant les pays riches à travers une vision simpliste que critique Médecins sans frontières. En 1981, l'arrivée de la gauche au pouvoir et la nomination d'un ministre de la Coopération progressiste, Jean-Pierre Côt, facilitent alors le travail de FDH, qui peut exposer ses vues officiellement et participer régulièrement à une émission quotidienne de télévision sur les problèmes du Sud. Un membre du conseil d'administration de l'association rentre ainsi au ministère de la Coopération pour prendre en charge le SILONG (Service de Liaison et d'Information avec les ONG).

"Nous aurions beaucoup aimé consulter le mémoire de Charles Condamines, "La loi militaire du 15 juillet 1889" (Louvain, 1967, 262 f) qui traite des effets de la loi sur les séminaristes, mais nos efforts en ce sens sont demeurés vains."

Profil possible de Charles Contamines

"il (le corps ecclésiastique) se dispense de toute régulation démocratique, ne coopte que des hommes célibataires, exige d'eux le secret le plus absolu sur son fonctionnement intime, et se dote d'un état-major international lui permettant d'échapper au contrôle des Etats."

1. absence de régulation démocratique : cette accusation est largement fausse, pour deux raisons :
   • l'Eglise catholique n'a que peu de régulation, à cause d'un principe déduit de Sant Paul au premier âge du christianisme ;
   • Ensuite l'Eglise n'a que trois niveaux hiérarchiques, à savoir : le Pape et les évêques, les prêtres et religieux, les laïcs et le pouvoir des uns sur les autres n'est que de l'ordre du service et non pas du pouvoir, selon un autre principe déduit de Saint Paul, le sacerdoce royal.
   Il en résulte que la démocratie n'a que peu à voir avec la vie de l'Eglise. Mais quand elle a à y voir, elle est bien plus avancée que dans les sociétés. Il n'y a qu'à voir les règles monastiques.
2. Il y aurait beaucoup à dire sur la cooptation dans l'Eglise et il existe en effet un problème devenu extrême dans certaines régions, en France notamment mais pas seulement. Mais Condamines vise ici l'accès à la prêtrise exigeant le célibat. Le célibat provient d'une exigence propre à l'exercice même de la prêtrise. L'Eglise le défend mieux que je ne le saurais. Et n'étant pas prêtre, comme beaucoup de laïcs je ne ressens aucun manque. Je demande au prêtre de ne ressentir aucun manque d'être célibataire. Je n'ai pas autre chose à dire ici.
3. Le secret n'est absolument pas exigé par l'Eglise qui au contraire fait toutes choses à la lumière. Mais Condamines évoque ici un secret nécessaire comme une exception à la règle de la pleine publicité des actes de l'Eglise. Il s'agit de ce qui touche à l'espace judiciaire qui engage les réalités spirituelles de l'Eglise. Pour les autres réalités, l'Etat et le monde peut s'emparer de tout ce qui est de l'ordre de ce monde.
4. Quant à un "état-major international, Condamines se moque du monde. Il vise les personnes enfermées dans l'Etat du Vatican. Mussolini et Hitler ne se sont pas privés de montrer ce qu'ils pensaient de cet état-major, qui "permettrait d'échapper au contrôle des Etats". Il a fallu cinq cent mille soldats américains pour libérer le "fameux" état-major !