L'irradiance solaire et le réchauffement climatique globalPhilippe Brindet05 mars 2011 |
|||||||||||||||||||||||||||||
Je lisais les articles : The solar magnetic field since 1700Dans ces articles, les auteurs sont partis notamment d'une table de valeurs de l'irradiance solaire totale (Total Solar Irradiance TSI) ou flux moyen en W.m² publiée par le NOAA à l'adresse ftp://ftp.ngdc.noaa.gov/STP/SOLAR_DATA/SOLAR_IRRADIANCE/composite_d25_07_0310a.dat. Le titulaire des droits de cette table nous impose de faire des déclarations que je ne comprends pas bien. Aussi, je cite son texte sans plus de tergiversations : ;This dataset is freely available with one restriction: ; If you use the data or some product based on the data in a published ; paper refer to Ref2 (the 'standard' description) and acknowlege receipt of the ; dataset (mention version used) from PMOD/WRC, Davos, Switzerland, ; and acknowledge "unpublished data from the VIRGO Experiment on the cooperative ; ESA/NASA Mission SoHO" ; ;The composite listed below is version d25_07_0310a in file composite_d25_07_0310a.dat ; and the file was created on Oct 06 2003 Le mode de mesure n'est pas décrit. Il faut chercher, et je n'ai pas souhaité faire cet effort. Il existe des données manquantes, marquées par la valeur "-99,0" que j'ai ensuite retraitées dans la valeur retraitée précédente différente de "-99,0". J'ai ensuite calculé les valeurs suivantes :
On remarque que le flux solaire est extrêmement stable (mieux que 5 pour mille) et que malgré cela, il existe de sensibles variations de températures au sol terrestre. De nombreux scientifiques en déduisent que le Soleil n'a aucune influence sur le changement climatique, ce qui est évidemment faux ... La raison de leur erreur est double :
1 - Les excitations au réchauffement climatiqueDans une première expérience, j'ai choisi un seuil d'excitation de 1.367 W.m². Il est alors possible de sélectionner les jours de mesure dont la valeur est supérieure à 1.367 W.m². Si on dresse la courbe de ces tels jours de mesure, on obtient : On note donc trois périodes d'action de réchauffement qui sont notées :
On parle des cycles solaires et particlièrement du cycle de 11 ans. On note ici que les écarts entre P1 et P2 et P2 et P3 sont respectivement de 3643 et de 3979 jours, soit de 10 ans et de 11 ans, ce qui les rapproche bien de la typologie des cycles de Schwabbe. 2 - La réponse du système climatiqueSi on utilise le modèle d'un système climatique comme d'une boîte noire et que nous choisissions comme grandeur de sortie la "température globale moyenne mensuelle", alors que j'ai déjà décrit mon aversion pour cette grandeur, véritable erreur de thermodynamique, il faut rechercher les mois qui excédent une certaine valeur "normale" qui réponde au seuil "normal" de 1.367 W.m² que j'ai choisi pour excitation au réchauffement. De quelles données allons-nous disposer ? Il existe deux sources :
On note que le Hadley Center qui publie les données pour le 'CRUTEM3 GL', annonce utiliser les conventions suivantes : CRUTEM3, CRUTEM3v, HadCRUT3, HadCRUT3v, Absolute ASCII file format for year = 1850 to endyear for month = 1 to 12 (or less in endyear) format(2i6) year, month for row = 1 to 36 (85-90N,80-85N,75-70N,...75-80S,80-85S,85-90S) format(72(e10.3,1x)) 180W-175W,175W-170W,...,175-180E Data represent temperature anomalies wrt 1961-90 °C Missing values represented by -1.000e+30 Absolute is just the twelve monthly averages for 1961-90: there are no years 3 - Le modèle climatique élémentaire TSIL'idée de base est de considérer la paire Soleil-Terre comme un système ouvert. 0 l'excitation standard du Soleil répond un climat standard de la Terre pris par exemple sur la moyenne d'une période de trente ans. Le Soleil est donc une source qui rayonne : E = E0 + E1 ; E0 énergie moyenne solaire envoyée sur la terre & E1 énergie de réchauffement climatique envoyée vers la TerreLa terre, quand elle reçoit E0 génère un climat standard défini par : F0 = f0*E0 = a*T0 où f0 et a sont deux constantes et T0 est la température moyenne globale pour la période de trente ans de référence. La Terre, quand elle reçoit E1 génère une réponse climatique définie par : F1 = f1*E1 = b*AT où f1 et b sont deux constantes et AT est l'anomalie de température relevée par rapport à T0 de la période de référence.Si nous faisons l'observation que, depuis 2002, il n'existe plus aucun réchauffement climatique, du fait que P3 est encore relativement important, nous déduisons que le seuil TSI0 = 1.367 W.m² devrait être relevé jusqu'à ce que P3 soit quasi nul, avec par exemple quelques pics (de 1 à 5). La fonction de transfert formée par le système climatique comporte donc deux composantes :
G0 = F0/E0tandis que la composante dynamique : G1 = F1/E1L'énergie solaire émis sur la Terre est directement proportionnelle à l'irradiance TSI selon une forme : E = k*TSI, où k est relié essentiellement à l'angle solide d'intrception de la Terre. L'idée est que chaque jour "chaud" contribue à l'anomalie de température selon une loi de décroissance qui provient de la mémoire de stockage :
DEF(t0, t) = f1*(E1(t0) - ESeuil)/NOn fait alors un bilan pour chaque jour sur Terre sur la seule composante dynamique et on en déduit la l'anomalie de température en fonction du jour. En faisant des moyennes mensuelles on peut alors vérifier l'adaptation du modèle aux statistiques relevées et adapter les paramètres : f1, b, N qui permettent de se rapprocher de l'observation. On note que cet exposé explique l'augmentation ou l'absence d'augmentation de l'anomalie, mais pas ses valeurs négatives. Une idée serait de travailler aussi en perte d'énergie en déterminant un seuil de perte d'énergie sur la TSI, par exemple à 1365,1 W.m². Il faudra alors écrire une déperdition d'énergie par une loi de décroissance sur M jours
Notes |