Un nouveau site climato-sceptique No Frakking Consensus

Un nouveau site climato-sceptique No Frakking Consensus

Philippe Brindet - 22.11.2011

Le site Pensée Unique nous informe d'un site d'informations climato-sceptiques : No Frakking Consensus. Ce nouveau site a été signalé par le site personnel de la climatologue critique Judith Curry.

Le site No Frakking Consensus est assez important en volume. Il est rédigé essentiellement en anglais du Canada. Il est géré par la journaliste Donna Laframboise qui, selon Pensée Unique, vient de publier un livre en anglais dont le dernier chapitre a pour titre : "Dissoudre le GIEC", rejoignant ainsi les revendications de climatologues comme Judith Curry. Le livre est d'ailleurs en vente sur le site sous forme pdf téléchargeable, ou en papier par AMAZON, ou encore en format "kindle" sur AMAZON aussi.

Dans un article du 1er Novembre 2011, intitulé UN Climate Warnings Are So 1989, le site de Madame Laframboise exhume avec une cruelle délectation un article de presse du San Jose Mercury News, Californie, daté du 30 juin 1989. Il rapportait la déclaration d'un haut fonctionnaire des Nations Unies :

... Noel Brown dit que des nations entières pourraient être balayées de la face de la terre par l'élévation des niveaux de mer si le réchauffement global ne s'inverse par avant l'an 2000. Les inondations côtières et les mauvaises récoltes créeront un exode d'"éco-réfugiés" qui produiront un chaos politique disait Brown, Directeur du Bureau de New York du Programme Environnemental des Nations-Unies. Il disait que les gouvernements avaient une fenêtre de 10 ans d'opportunité pour remédier à l'effet de serre avant que cela n'échappe au contrôle humain.

Bien entendu, aucune nation n'a été "balayée de la face de la terre", expression bien bibliste, mais inadéquate pour parler des effets climatiques contemporains

Il n'a pas plus existé le moindre "réfugié éco-climatique". Par contre, le chaos politique s'étend du fait des menées subversives des différents programmes des Nations-Unies, entre les mains d'agents des Etats-Unis et de puissants et obscurs "lobbies" dont les idéologies sont particulièrement délétères.

Par contre, le Dr Noel Brown est un heureux retraité de la fonction publique Onusienne. Dr Brown a été fait en 2003 "honoraire" de l'Université PACE de New York. Dans le lien cité, on pourra apprécier l'historique des menées du Dr Noel Brown dans la mise en place des instances réchauffistes dans le monde entier et en particulier en France. Par qui le Dr Brown était-il mandaté ?

Donna Lafamboise est particulièrement explicite sur sa position et celle de son site :

Climate skepticism is free speech. Alternative points-of-view deserve to be heard.
Le climato-scepticisme est libre de s'exprimer. D'autres points de vue ont besoin de s'exprimer.

Sur son site, on trouve d'étonnantes informations, comme par exemple :

No Frakking Consensus donne des preuves de la forgerie du réchauffement climatique basée sur une complicité criminelle entre des activistes et des politiciens. Cette complicité a été très tôt étendue à la grosse presse pour instiller dans le public de la peur de la catastrophe climatique.

Ainsi de la déclaration de 1989 du Dr Brown, qui a été relayée par toute la presse. Aucun article n'a encore paru dans cette même presse pour indiquer que la prévision du Dr Brown était fausse. Et cela d'autant plus que la même interprétation est refaite au sujet de la prétendue augmentation des catastrophes climatiques. Par exemple dans Le Figaro De plus en plus d'événements climatiques extrêmes, qui précède un stupide rapport supplémentaire du GIEC.

Là, la ruse est peut-être mieux élaborée. Même si le statut de catastrophe est bien vague et subjectif - on n'a jamais pu demander son opinion à la 5.000° victime de la catastrophe - bien malin qui dira si tel ouragant est provoqué par le CO2 généré par les centrales de tel pays ou de tel autre On est déjà infichu de savoir d'où viennent les aérosols stratosphériques.

La forgerie climatique a donc de beaux jours devant elle. Malgré Donna Laframboise et son No Frakking Consensus. Mais les hommes libres doivent le lire.


Revue THOMAS en Ecologie Réaliste (c) (2011)