Le Cardinal Pell prend position dans le camp climato-sceptiquePhilippe Brindet - 26.11.2011 +19.12.2011Le Cardinal Pell de Sidney, Australie, a donné une conférence en Grande-Bretagne intitulée One Christian Perspective on climate change que son traducteur sur le site SKIFALL a intitulée http://www.skyfall.fr/wp-content/2011/11/cardinal-pell_-rca.pdf. Cette Conférence a été prononcé à la Global warming policy foundation (GWPF), une organisation climato-sceptique fondée en Grande-Bretagne par Lord Lawson, ancien Chancelier de l'Echiquier du gouvernement Thatcher. La Conférence a été prononcée à la Cathédrale de Wetminster le 26 Octobre 2011. Dans cette Conférence, le Cardinal Pell rappelle les données climatologiques accessibles sur la période médiévale dans les manuscrits. Il donne plusieurs informations sur l'étendue de la vigne et de la culture des vers à soie en Grande-Bretagne ainsi que sur le développement viking au Groenland et en Islande. Sur la "catastrophe" annoncée du réchauffement climatiqueLe Cardinal analyse le Déluge de la Genèse pour montrer qu'il s'agit d'une conséquence de la croyance que les hommes auraient un contrôle sur l'ensemble du monde. L'échec de la Tour de Babel condamne la croyance que l'activité de l'homme détermine le climat en bien ou en mal. Or, l'homme est loin, très loin d'influer lui-même en mal sur le climat et encore plus loin d'influer en bien sur un climat qui se serait "dégradé". A ce sujet, le Cardinal a noté une déclaration du Premier Ministre britannique de l'époque, Brown, lors de la Conférence de Copenhague, qui mettait en garde les humains du fait que les cataclysmes naturels étaient cru déclenché par "la main de Dieu alors qu'on sait maintenant qu'ils sont déclenchés par l'incurie de l'homme". Sur la question des causes des catastrophes, le Cardinal note que c'est pure démagogie d'incriminer l'homme ou de le penser capable d'influer sur le climat. Il faut que les sciences avancent dans la compréhension des cataclismes avant d'imposer de coûteux changements à l'économie. Pour le Cardinal c'est autant une exigence de raison qu'une nécessité de la démocratie. Sur la compétence de l'Eglise catholique dans le débat du réchauffement climatiqueLe Cardinal note que, depuis l'affaire Galilée, l'Eglise est avertie du risque de se prononcer dans un domaine qui n'est pas le sien, même au nom de l'enseignement des Ecritures Saintes. Avec justesse, il note que Jean-Paul II analysant l'affaire Galilée, indiquait que Saint Augustin, bien avant Galilée, avait montré le criterium de recours à l'Ecriture Sainte. Quand Elle semble s'opposer à la droite raison, par exemple vue par les sciences, c'est que l'interprète de l'Ecriture se trompe aussi bien sur l'argument de raison que sur le contenu de l'Ecriture Sainte. Sur le débat climatiqueLe Cardinal Pell note que actuellement deux thèses sont en présence :
Le Cardinal Pell fait remarquer que l'argument écartant le débat au nom du prétendu consensus est identique à l'arguement d'autorité dont Saint Thomas d'Aquin écrit qu'il est le plus faible de tous. Très judicieusement, le Cardinal fait remarquer que le groupe qui anime le GIEC prétend modéliser le climat à l'aide d'un modèle couplé qui se fonde sur un systèmes d'équations dont la solution dépend de conditions limite. Or, note le Cardinal, il existe un groupe de scientifiques, représenté par Edward Lorenz qui dénie la possibilité de connaître le temps qu'il fera à long terme sur la base d'un système d'équations de ce genre Il s'agit d'un système chaotique, de chaos déterministe. Sa cause est déterminée, mais son effet est aléatoire, contrairement aux systèmes déterministes. A l'appui de la thèse du chaos invalidant les prévisions du réchauffisme, le Cardinal cite encore le Russe Arnold, mais aussi plusieurs physiciens comme Carter, Evans, Franck, Lindzen. Ces scientifiques notent que les prévisions antérieures du GIEC sur une période maintenant réalisée, sont fausses. Le Cardinal poursuit son pilonnage intensif de la thèse réchauffiste avec la référence aux travaux sur l'effet des variations solaires et sur celui des rayons cosmiques ainsi que sur les critiques les plus physiques des thèses affirmées par le réchauffisme. Sur la manipulation de l'opinion publiqueLe Cardinal Pell est extrêmement sévère à l'encontre de ce qu'il qualifie de manipulation de l'opinion réalisée par des agences de relations publiques payées par le GIEC. Il note que la dénonciation de prétendus "négationistes du réchauffement climatique" est un inqualifiable amalgame avec le négationisme nazi. Le Cardinal n'hésite pas à qualifier de totalitaire cette agression par le mouvement réchauffiste. Le Cardinal dénonce la probable surestimation de l'empreinte du gaz carbonique dans l'atmosphère. Il s'agit de traces dont il est évident qu'elles n'ont pas l'influence que les réchauffistes leur prête. Et cette manipulation réchauffiste tend à classer le gaz carbonique nécessaire à la vie du Terre comme un polluant. C'est déraisonnable dit le Cardinal. Les réactions à la prise de position du Cardinal PellOn donne ici quelques liens sur des avis publiés le plus souvent sur des blogs. Les références ont été trouvé sur GOOGLE avec la phrase de recherche : Cardinal Pell Climateet en filtrant sur les première pages de résultats produits par ce moteur de recherches. CONTRE :
POUR
En manière de synthèse, on remarque les points suivants :
|