Le réchauffisme en 2013 - Un état des lieux

Le réchauffisme en 2013 - Un état des lieux

Philippe Brindet - 23 octobre 2013

Le réchauffisme a accru son intégration au gauchisme

Le GIEC qui est une organisation associée aux Nations Unies et qui fédère les opérations de climatologie des Etats est toujours furieusement accroché à la fraude du réchauffisme. Il faut reconnaître que l'abandon du réchauffisme reviendrait à proclamer la dilapidation de sommes énormes investies en vue d'une orientation régressive de l'économie et de la science. Il serait quasi-révolutionnaire de s'y résoudre. Et le temps n'est pas à la révolution ...

En attendant une époque plus favorable au réalisme scientifique, le GIEC a fait publier un nouveau rapport qui aggrave les prévisions réchauffistes à long terme, même si cette qualification n'a pas de sens. On note que les médias ont rapporté les chiffres les plus catastrophistes, passant sous silence le fait que ces chiffres sont extraits de fourchettes de prévision scandaleusement larges, de sorte qu'il ne s'agit plus de prévisions. On peut se demander si, de toutes façons, la climatologie telle qu'elle est actuellement développée, ne se condamne t'elle pas à l'imprévisibilité sur des paramètres qui ne sont pas des paramètres scientifiques, mais des moyennes erronnées de mesures fausses et le plus souvent maquillées de manière outrageuse en utilisant des méthodes de correction ou de normalisation statistiques absolument irrégulières.

Il est aujourd'hui établi par ailleurs que le réchauffisme est une idéologie politique destinée à engager les sociétés humaines sur la voie de la décroissance. La stratégie du réchauffisme conduit à l'élimination des individus déviants, c'est-à-dire ne se soumettant pas aux normes imposées par le réchauffisme. Cette élimination est bien entendu confiée au pouvoir politique qui, actuellement, procède essentiellement par voie fiscale en écrasant de taxes écologiques les industriels et les particuliers.

Ayant parfaitement compris la toxicité du réchauffisme, et attirés par son caractère à la fois dictatorial et totalitaire, les gauchistes se sont littéralement convertis en masse au réchauffisme. Ainsi, ils prétendent au consensus unanime qui ressemble à l'expression de la volonté générale d Locke ou de Rousseau, mais aussi au sens de l'Histoire et des forces sociales du marxisme ou du léninisme.

Les politiciens socialistes sont unanimement "réchauffistes". Mais, il n'est pas posible d'identifier les droitistes comme des climato-sceptiques, dans la mesure où de nombreux "droitistes" ont bien perçu la virulence du "réchauffisme" et se sont bien promis ou bien d'en profiter ou bien de ne pas la mobiliser à leur encontre.

L'ancrage à gauche du réchauffisme se révèle bien entendu par le soutien et même l'engagement de nombreuses ONGs gauchistes, comme Greenpeace (siège à Amsterdam-NL) ou le WWF (siège social en Suisse), dans le combat pour faire triompher le réchauffisme. On a ailleurs évoqué la myriade incroyable d'organisations gauchistes, souvent essaimées des grands ONGs, et regroupant souvent les mêmes individus, et qui oeuvrent en faveur du réchauffisme. Leur activisme forcené fait croire à un véritable mouvement social. Pourtant, il ne s'agit en fait que de la manipulation de l'opinion publique par quelques groupes gauchistes pitoyables.

Les hommes politiques sont souvent plus prudents. Mais, ils sont parfois, à cause des fonctionnaires qu'ils contrôlent politiquement - et qui souvent les contrôlent pratiquement - contraints de s'engager dans le débat. Ainsi en juin 2013, à la faveur de la sortie d'un livre climato-sceptique, Paul Magnette, le ministre belge (socialiste) des Entreprises publiques et de la Politique scientifique a déclaré que tous les climato-sceptiques sont des charlatans (lire l'article de Hans Labohm pour le Dagelijkse Standaard, rapporté par http://www.wikistrike.com/article-tous-les-climato-sceptiques-sont-des-charlatans-p-magnette-ministre-belge-102987058.html.

Lors du règne sarkozyste, on a vu ainsi au moins deux ministres, Jouanno et Kozciusko-Morizet, littéralement manipulées par un quarteron de polytechniciens gauchistes, entièrement acquis à la cause réchauffiste. Le gouvernement hollandiste successeur n'aura pas été plus gauchiste à ce propos non plus, et l'ensemble des ministres est mobilisé dans le camp réchauffiste. La récente taxe sur les transports aura été un révélateur pour ceux qui en doutaient.

Aucun travail de climatologie ne semble percer hors la polémique réchauffiste

Au point de vue de la climatologie, on peut percevoir une certaine irrésolution concernant la température globale, dont le public a fini par le simple suivi météo du temps qu'il fait pour comprendre qu'elle n'est pas un paramètre climatique mais seulement une forgerie politicienne. Les réchauffistes mettent maintenant l'accent plus sur le niveau des mers, paramètre tout aussi erronné, ou encore la surface, l'épaisseur ou le volume de glaces, de glacier, de mer, de banquise, .... On note la tentative de lier le réchauffisme à l'estimation des disparitions d'espèces animales ou végétales, ou du nombre de cataclysmes météorologiques.

Mais, il n'existe plus de publications de travaux "triomphants". La plupart répètent le dogme réchauffiste avec une kyrielle de faits, tous plus saugrenus les uns que les autres. La failllite de l'idéologie est ainsi dissimulée. Le réchauffisme se rend incontestable par l'accumulation de stupidités qui devraient faire honte au milieu militant du réchauffisme. En contrepartie, le réchauffisme est entièrement dévoré par l'activisme gauchiste.

Malheureusement, la contestation dite des climato-sceptiques s'essouffle, parce qu'elle s'est concentrée sur la critique de points absurdes. Et cette critique pour justifiée qu'elle soit, laisse ouvertes des polémiques sans fin.

Contester l'assertion que la température annuelle globale augmente est en réalité sans efficacité. Il s'agit d'un argument ad hoc forgé par les réchauffistes. Si les gens contestent la hausse de la température annuelle globale, les réchauffistes fabriqueront un autre paramètre. Il serait meilleur de démontrer que le lien entre la concentration en CO2 et la forgerie de la hausse de la température globale est faux. Parce que le paramètre température pourrait monter sans que celà soit dû au CO2. Et c'est bien la base téléologique du réchauffisme qui serait ainsi mise en péril. Or cette contestation est fort peu portée.

On note plusieurs travaux critiques, notamment de Scafetta ou de Akasofu. Scafetta s'est fait une spécialité de démontrer le rôle du Soleil sur les paramètres climatiques. Courtillot s'était lui aussi investi sur cette question essentielle. Akasofu vient de publier un article utilisant l'analyse fréquentielle des données de température globale pour établir une autre prévision de changement climatique qui n'a rien à voir avec celles du GIEC qui ignore complètement le comportement fréquentiel de ce paramètre. On le comprend, dans la mesure où la température globale est un simple artifice reconstruit par les réchauffistes pour soutenir leur thèse a priori :

l'activité de l'homme produisant du CO2 est responsable de la hausse de la température globale.
Or, les réchauffistes n'ont jamais été capables de démontrer ce lien qu'ils affirment contre l'évidence. Mann, qui avec sa crosse de hockey avait servi de caution à cette thèse forgée par les idéologues, a sombré devant l'accumulation des preuves de sa forgerie. On doit beaucoup à la critique de McKittrick et de McIntyre sur les travaux de Mann, mais aussi de Jones. Mais, ces deux auteurs climato-sceptiques n'ont jamais débouché sur une climatologie positive.

Tout le reste de la production climato-sceptique est - et c'est dans la nature du réchauffisme - concentrée sur les aspects politiques ou sur l'interface entre la climatologie et la politique. Ainsi, Istvan Marko, chimiste de l'Université catholique de Louvain, et qui anime un groupe de climato-sceptiques en Belgique, vient de diriger la publication de Climat : 15 vérités qui dérangent. Le livre concentre son offensive sur le GIEC, ce qui est salutaire. Mais, la climatologie purement scientifique, enfin dégagée du "réchauffisme", reste à faire. On notera aussi l'ouvrage d'un scientifique et homme politique allemand - Fritz Vahrenholt - Die kalte Sonne, Hoffmann und Kampe 2012 - qui vient du réchauffisme, et qui a ouvert une puissante polémique en Allemagne. Selon plusieurs sondages, plus de deux Allemands sur trois pensent que le réchauffisme est une forgerie.

En France, le climato-scepticisme est extrêmement faible. Il n'a accès ni au média, ni à la politique, contrôlés par les ONGs gauchistes. Il se concentre autour de Vincent Courtillot et Jacques Duran, du site www.pensee-unique.fr. Les autres acteurs sont peu actifs et très peu novateurs sur la question du climat ou celle de la contestation du réchauffisme. Plusieurs acteurs du climato-scepticisme se sont plus ou moins évanouis, comme Claude Allègre, Benoît Rittaud, Serge Galam, Christian Gérondeau ou Jean-Michel Belouve. Par contre, si un réchauffiste comme Le Treut a mis beaucoup de soins à éviter la polémique, des activistes comme Jean Jouzel ou Bard sont restés constamment sur la brèche. On notera que la dictature médiatique est, en France, entièrement dans les mains de trois individus : Foucart, Huet et Kempf. Les autres journalistes sont de prudents suiveurs, prêts à "brûler" ce en quoi ils ont facilement compris qu'il fallait "croire".

Aux Etats-Unis, le Professeur Lindzen est toujours actif. Il vient de publier sur le site climato-sceptique Watts Up With That? une critique radicale du rapport du GIEC, intitulée : "Understanding The IPCC AR5 Climate Assessment". Son action critique est largement amplifiée par celle du Professeur Judith Curry. Cette dernière publie un site Internet absolument passionnant : Climate Etc.. Madame Curry a publié un article dans The Financial Post, sobrement intitulé Kill The IPCC qui rejette l'ensemble des opinions émises par le GIEC.

Si la contestation est vigiureusement portée, il ne semble pas sortir beaucoup de travaux indépendants de la forgerie climatiste. On est capable de montrer pourquoi le réchauffisme et ce qui l'entoure est faux. Mais, on ne dit pas pourquoi "ils" ont commis la faute, ni ce qu'ils ont en fait dissimulés. Comment est la réalité ? Est-elle descriptible ? Nous l'ignorons.

Les politiques perdent confiance dans le réchauffisme ....

Voie royale, le réchauffisme présente pour un homme politique deux avantages considérables. Tout d'abord, il s'agit d'un mouvement qui tend à agglomérer des énergies disponibles dans un but stupide. Si vous préférez, dans un but et sur des considérations que les militants sont intellectuellement incapables de comprendre et qui, de manière inversement proportionnelle à cette incompréhension, sont capables de se mobiliser contre l'évidence sur de simples mots d'ordre de leurs chefs. Il s'agit donc d'une masse de manoeuvre serve d'un intérêt inégalable aussi bien pour prendre le pouvoir - n'importe quel pouvoir - et pour le conserver. Ensuite, il s'agit d'une thèse qui prétend à sa scientificité, mais qui renvoie à vingt ans et plus le test de sa véracité. Vingt ans, c'est bien plus qu'il n'en faut à un politicien pour profiter correctement de son éventuelle prise de pouvoir.

Or le réchauffisme est vraiment né en 1979, avec le rapport Charney qui a précédé la création du GIEC et l'activisme catastrophique de Margareth Thatcher - dont l'Histoire devra déterminer comment a t'elle été manipulée dans sa décision de soutenir le mouvement réchauffiste. Et la thèse n'a pas varié depuis ce rapport Charney. Les millions de pages de rapports du GIEC et autres, d'articles frelatés dans des revues qui sont contrôlées par des aparatchicks du réchauffisme, les milliards dépensés pour nourrir en permanence de 10 à 15.000 fonctionnaires "réchauffistes" dans les instituts scientifiques, les médias et les ONGs tout cela aura servi à répéter en boucle les idéologies de Charney et de ses comparses. C'est un peu cher ....

Et les vingt ans pour tester les prévisions "scientifiques" annoncées sont écoulés. Le temps que les gens en conviennent et nous arrivons à notre époque. Il en résulte que les hommes politiques sont en train - pour les plus clairvoyants d'entre eux, et ils ne sont pas nombreux - de découvrir que le "réchauffisme" les a entraîné vers un abîme inconnu. Parce que si la climatologie réchauffiste a instillé dans l'esprit public que la science pouvait tromper le public avec effronterie, l'idéologie réchauffiste en politique a poussé les hommes politiques à commettre des décisions absolument injustifiées et dont ils devront nécessairement rendre compte.

Après tout, croire que ce n'est pas le Soleil qui réchauffe la Terre, mais le CO2 anthropique, ce n'est pas bien grave. Mais décider de prélever des milliards dans une économie au bord de l'implosion, c'est précipiter dans la ruinbe des millions d'êtres humains innocents. C'est la responsabilité des hommes politiques.

Et certains hommes politiques commencent à se dire que leur silence ne sera pas suffisant pour les défendre de l'accusation d'être tombé dans le piège du "réchauffisme".

... mais le réchauffisme a investi massivement les allées du pouvoir.

S'il existe quelques timides indications de cette prise de conscience de certains membres de la classe politique, il est manifeste que la haute administration - c'est évident dans l'Administration Obama, et de plus en plus dans l'administration française - est acquise au réchauffisme. Même démontré faux, le réchauffisme sera maintenu par les foncrtionnaires étatiques. Parce que les gens doivent obéir.

Il y a quelques années, l'Administration avait pris la décision de réduire la vitesse des véhicules sur le périphérique parisien parce que le taux d'ozone y était trop élevé. Quelques jours après cette décision, les scientifiques se sont aperçus que la mesure n'aurait ausun effet sur le taux d'ozone parce qu'ils avaient détecté que cet ozone provenait non pas des véhicules qui circulaient sur le préiphérique, mais de l'agglomération londonienne. Interrogé, un commissaire de police à la casquette chamarrée d'argent répondit qu'il était hors de question de rapporter la mesure de réduction de vitesses " parce qu'il fallait que les gens obéissent".

On a noté une stratégie extrêmement efficace. Aidé des ONGs et de la presse, des activistes pénètrent la haute fonction publique. Ils incitent les politiciens à instituer une contrainte issue de la Bible de la "lutte contre le réchauffement climatique". Cette contrainte peut être une règle spécifique accompagnée d'une sanction redoutable pour son contrevenant. Elle peut aussi être - et c'est encore plus confortable - une taxe nouvelle.

Pour le contrôle de cette nouvelle contrainte, les activistes obtiennent l'ouverture de nouveaux postes de fonctionnaires pour lesquels ils s'arrangent que seuls des "réchauffistes" soient engagés. La société civile sent alors la menace s'appliquer. Les activistes créent alors des bureaux d'étude dont le but est ou bien d'offrir une analyse des risques encourus par l'entreprise de ne pas respecter la nouvelle contrainte "réchauffiste" ou bien d'offrir des stratégies d'évitement.

Particulièrement, dans la seconde alternative, pour mettre en oeuvre la stratégie d'évitement de la nouvelle contrainte, les activistes "réchauffistes" mettent en place des entreprises qui leur appartiennent et qui proposent des solutions commerciales - économiquement sans justification - qui permettent sous le contrôle amical des fonctionnaires "réchauffistes" d'échapper au poids de la contrainte. C'est ainsi que les réchauffistes touchent les dividendes du commerce qu'ils ont mis quarante ans à construire.

On aura noté que aucun exemple n'est donné ni aucun fait cité. L'auteur de ces lignes est un citoyen de condition des plus médiocres. Or, le mouvement "réchauffiste" est d'essence mafieuse. Il n'est pas besoin d'en dire plus et nous laisserons à mieux équipé que nous le soin de poursuivre la dénonciation, s'il le souhaite.

En manière de conclusion

Alors que le "réchauffisme" arrive au bout de ses mensonges, il est parvenu à s'intégrer dans le monde économique par le biais de la politique. Et il est à craindre qu'il ne se maintienne ainsi dans le mensonge pendant longtemps. Le marxisme-léninisme a duré soixante-dix ans .... et il n'est même pas mort.


Revue THOMAS (c) 2013