[RECENSION] 'Climate Change Seen Posing Risk to Food Supplies' de Justin GILLIS

[RECENSION] 'Climate Change Seen Posing Risk to Food Supplies' de Justin GILLIS

Philippe Brindet - 02.11.2013

Justin Gillis est un journaliste du New York Times qui est spécialisé dans la propagande réchauffiste. Il a remplacé notamment le journaliste, Andrew Revkin, parti enseigné le "réchauffisme" aux apprentis journalistes américains après avoir été dénoncé par ses manoeuvres avec l'équipe du CRU anglais dans la première affaire du Climate Gate.

Gillis rapporte les nouvelles "alarmes" des réchauffistes du GIEC qui seraient énoncées dans un nouveau rapport du GIEC à paraître en Mars 2014. Les récoltes de céréales devraient baisser de 2% par an dans le monde à cause du réchauffement climatique continu.

On note deux choses :

  1. D'abord, qu'il s'agit d'une nouvelle fuite de rapport du GIEC qui devrait rester secret jusqu'à sa publication définitive. Sa publication pirate permet en fait aux réchauffistes de tester la réaction climato-sceptique en prétendant corriger lors de la publication finale certaines erreurs secondaires et de faire taire ensuite toute discussion critique.

  2. Ensuite, il s'agit du contrepied d'une position classsique des climato-sceptiques qui affirme souvent que la hausse du taux de CO2 dans l'atmosphère est bon pour l'homme parce qu'il démontre qu'il y a plus de CO2, le nutriment des plantes par la photosynthèse.

Les risques sur l'agriculture contemporaine

On peut nourrir de très sérieuses alarmes sur l'agriculture moderne. Déjà accusée de ne pas être capable de nourrir équitablement l'ensemble de la planète, l'agriculture moderne est basée sur une technique productiviste qui l'amène évidemment à une catastrophe, sans qu'il soit besoin d'en accuser un réchauffement climatique absolument fantaisiste.

Bien que cela ne soit pas le lieu, résumons ici les risques auxquels est soumise l'agriculture moderne. On sait que l'éagriculture française est moribonde. Elle a été massacrée par une technocratie française et unioniste qui l'a dirigée par le productivisme au détriment de la qualité alimentaire. Chaque producteur agricole a été artificiellement grossi de sorte qu'il produit à des coûts plus bas des quantités plus fortes selon le diktat économique erronné des économies d'échelle dont on sait qu'elles sont toujours payées par quelqu'un.

Or, le productivisme en agriculture n'a pas conduit à des réductions de prix compétitifs dans un marché alimentaire ouvert à cause principalement du coût de la main d'oeuvre et de l'impôt d'Etat. En France, l'agriculture qui était artificiellement maintenue en vie par les subventions de la Politique Agricole Commune, voulue par Chirac, se trouve aujourd'hui confrontée à la réalité parce que les subventions de Bruxelles ont été redirigées vers d'autres priorités que celles du productivisme.

Par ailleurs, la technique agricole de la monoculture intensive, toujours imposée par le diktat erronné des économies d'échelle, conduti à une qualité de produit en diminution. Aujourd'hui, les teneurs nutritives des aliments se réduit, et particulièrement quand disparaissent des éléments nutritifs essentiels comme les vitamines, apparaissent de plus en plus de produits toxiques et cancérigènes, notamment introduits par les engrais et les autres traitements chimiques infligés aux plantes et aux troupeaux malades de l'agriculture intensive.

Nous savons donc, sans le secours du moindre climatologue, qu'il soit réchauffiste ou non, que l'agriculture mondiale est fortement menacée parce qu'elle est productiviste et qu'elle refuse la proximité du consommateur et du producteur.

Les raisons de Gillis aux risques agricoles

Selon Gillis, le rapport reconnaît que la hausse de la température aura quelques effets bénéfiques, mais que au niveau mondials ces températures rendront le développement des cultures moins fort :

rising temperatures will have some beneficial effects on crops in some places, but that globally they will make it harder for crops to thrive — perhaps reducing production over all by as much as 2 percent each decade for the rest of this century, compared with what it would be without climate change.
Gillis rapporte que la situation sera différente dans le Nord, plus favorisé que dans les Tropiques.

On note que c'est l'une des rares occasions dans lesquelles le GIEC accepte de s'écarter de la "moyenne globale" pour distinguer deux régions, tropicale et non-tropicale.

Or, la croyance du GIEC que le Nord industrialisé maintiendra une agriculture forte pourrait se voir contestée par la faillite de la technique productiviste. Par ailleurs, les niveaux de développement des agricultures du nord et dans le reste du monde ne sont pas comparables. Les raisons pour lesquelles l'agriculture hors Nord pourrait empirer sont innombrables et n'avoir rien à voir avec la hausse des températures moyennes annuelles globales.

Les prévisions alarmistes du GIEC sont donc largement idéologiques et ignorent la part d'autres causes. Il est alors possible que certains cherchent à exonérer leur responsabilité derrière le "réchauffisme". Ainsi, les propagandistes de l'agriculture intensive, réputée par eux "seule solution pour nourrir plus de trois milliards d'êtres humains dans les années 80, pourraient ainsi se défosser sur la civilisation industrielle responsable des émissions de gaz à effet de serre et se trouver ainsi des alliés objectifs du "réchauffisme".


Revue THOMAS (c) 2013