Cinquantenaire de l'assassinat de JFKPhilippe Brindet - 22 Novembre 2013L'assassinat du 31° Président des Etats-Unis : un fait criminel résolu une heure après le crimeLes américains célèbrent les 50 ans de l'assassinat de JFK, John Fitzgerald Kennedy, 31° Président des Etats-Unis, Démocrate. Une heure après l'assassinat, le nom de l'assassin était connu de tous : Lee Harvey Oswald, capturé dans un cinéma à quelques kilomètres des lieux du crime. Devant les nombreuses interrogations que posaient cette élucidation rapide, un rapport Warren, du nom du Président de la Cour Suprême des Etats-Unis qui a dirigé la Commission d'enquête a confirmé la vérité officielle en Septembre 1964 : Le Président a été assassiné par Lee H. Oswald, un ancien Marine, légèrement dérangé, qui a tiré trois coups de feu mortels à l'aide d'une carabine légère. Ostwald n'avait aucun lien avec qui que ce soit, ni aucune motivation claire.Tout autre opinion concernant cet assassinat est imédiatement tenu par les Démocrates comme l'expression d'une théorie du complot, ridicule et haïssable. La culpabilité de Oswald : un fait qu'il est sacrilège de nierNous n'avons menée aucune enquête même de seconde main concernant l'assassinat du 31° Président des Etats-Unis. Aussi,, nous ne tenons pas à contester la thèse du rapport Warren. Cependant, trois faits présentent un intérêt pour évaluer l'affaire :
Il existe une myriade de contestations possibles de la vérité officielle. Le problème est que toute contestation a été très vite interdite au prétexte qu'il s'agirait d'un complot destiné à empêcher la vérité officielle d'être dite. Les oppositions ont donc été muselées selon des motivations encore inconnues mais qui éclaireraient certainement la politique de l'immédiat après-guerre. Il ne paraissait pas possible d'en dire plus. Après le rapport WarrenCependant, plusieurs petits faits générés après l'affaire Warren, montrent qu'une enquête sur l'ensemble de l'affaire comprenant : le déroulement de la présidence Kennedy, son assassinat, le rapport Warren et les débats qui l'ont suivi, serait d'intérêt. En particulier, les démocrates - et donc dans le monde, l'ensemble des sociaux-démocrates - tiennent le rappport Warren pour vérité révélée et incontestable sous peine de sacrilège. Toute opinion divergente est qualifiée de complotiste, étiquette servant à désigner la cible des attaques des sociaux-démocrates en général depuis le début du XX° siècle. Il semble que les contestataires de la thèse officielle se groupent en deux classes :
Le Rapport Warren a été dénoncé par une enquête de la Chambre des Représentants parue en 1979 : Report of the Select Committee on Assassinations of the U.S. House of Representatives (voir la partie D) dans lequel le Comité d'enquête déclare froidement :
Le Rapport des Repésentants souligne que la Commission Warren, après l'avoir noté, n'a mené aucune enquête sur le fait que Oswald a passé deux ans et demi en Union Soviétique. Les Russes lui auraient alors refusé la nationalité soviétique. Depuis son retour, Oswald s'était aussi rendu à Mexico où des témoins l'ont vu en contact avec un attaché d'ambassade soviétique. Le Rapport des Repésentants a aussi noté que la CIA a décidé de ne mener aucune enquête, mais de se contenter de répondre aux requêtes de la Commission Warren concernant les connexions avec l'étranger des faits de l'enquête américaine du FBI. La pluaprt d'entre ces faits ont été qualifiés d'"ancillary", et laissés de côté. Quand le Rapport Warren a été rendu public, de nombreuses voix se sont élevées contre les conclusions. Le correspondant permanent du Figaro à Washington, Léo Sauvage, interrogé par la Télévision française, a sobrement déclaré qu'il n'acceptait pas d'être pris pour un imbécile (source Le Figaro Web, 22 novembre 2013). La responsabilité de Oswald n'est donc pas aussi certaine qu'on le croit généralement. |