Les économistes socialistes font pression en faveur du réchauffement climatiquePhilippe Brindet - 27/09/2014travail en cours de rédaction Un article de Paul KrugmanLe mois de Septembre a vu se dérouler l'activisme forcené des uns et des autres en vue d'une Conférence préliminaire sur le climat à New York. On a remarqué une offensive du FMI relayé par le Prix Nobel d'Economie, l'américain Paul Krugman. Krugman a publié à ce sujet un article dans The New York Times du 18 Septembre 2014 et intitulé : Errors and Emissions - Could Fighting Global Warming Be Cheap and Free?. Tout d'abord, tout brillant que soi Krugman, tout capable est-il de disposer d'une armada d'assistants pour analyser les données qu'il a utilisées, il est clair qu'il savait de quoi il retournait avant d'écrire son article. C'est là toute la duplicité du mouvement réchauffiste qui travaille dans le "consensus" terroriste de sorte que rien ne se publie qui n'ait l'accord de parrains dont, nous n'en doutons pas, Krugman fait partie. Il est donc "émouvant" de voir le soutien impartial que Krugman apporte au mouvement réchauffiste, quand on admet qu'il fait partie de ceux qui l'anime. Un peu comme si on se fiait aux déclarations de Picasso pour croire en son génie ... A la source, Krugman note la publication de deux rapports :
Krugman dans son article du 18, expose ce qu'il estime la thèse des deux rapports. Il s'agit de la nécessité d'une taxe carbone établie sur l'ensemble des activités industrielles de façon à réduire les émissions de CO2 responsables du réchauffement climatique. La thèse de Krugman est donc prudemment celle de la majorité des réchauffistes. Il lui ajoute la "récompense" imaginée par les idéologues du FMI des co-bénéfices. Mais, l'opinion de Krugman est simplement politique. Les individus sans foi ni loi qui s'opposent à la nouvelle économie climatiste, basée sur la foi au réchauffisme, sont des gens de droite. Ces derniers imaginent un progrès indéfini sur le marché libre par flexibilité et créativité. Toutefois, Krugman a noté l'existence de gens de gauche comme ceux du Post Carbon Institute qui veulent une fin de la croissance au motif qu'elle méconnaît les limites des ressources carbonées, selon eux à la source de la vieille croissance indéfinie des gens de droite, qu'ils accusent d'avoir spoliée la planète. Krugman imagine que l'opposition entre ces deux thèses se résoud dans son opinion selon laquelle la transition énergétique permet de retrouver un autre modèle de croissance. Sous réserve que nous écartions les égoïsmes qui ont empêchés les actions nécessaires pour "sauver la planète". Nous pensons avec beaucoup d'autres opposants aux élucubrations des réchauffistes - y compris de droite, et ils y sont nombreux - que le réchauffement climatique ne sera jamais réduit par une action humaine et encore moins politique. Par contre, nous voyons bien que le fait d'assujettir les peuples à payer une taxe carbone est une mesure destinée à imposer un oridre socialiste mondial, selon lequel le gouvernement mondial impose les activités qui lui conviennent pour redistribuer ensuite à sa convenance les bénéfices qu'il en retire vers les individus qui lui sont dociles. Quelques éléments sur le rapport 2014 du the Global Commission on the Economy and ClimateQuelques éléments sur le rapport 2014 du FMILes deux co-auteurs de Parry sont deux fonctionnaires du FMI : Chandara Veung
Research Analyst at International Monetary Fund
il est actuellement en cours d'obtention d'un diplôme :
Harvard Business School Dirk HeineIl est déjà co-auteur avec Parry d'une étude du FMI datant de 2012 : Environmental Tax Reform: - Principles from Theory and Practice to Date. Le FMI a donc, ce n'est pas une nouvelle, fortement engagé ses moyens en faveur de la promotion du réchauffisme et de la politique socialiste mondiale qu'il soutient. Un article de Stéphane FoucartLe journaliste Stéphane Foucart recycle l'article de Krugman du 18 courant pour y mettre son grain de sel. Il écrit un article intitulé La croissance est-elle l'ennemie du climat ?, dans LE MONDE du 26.09.2014 à 20h54. On note chez Foucart une certaine inflexion dans le discours de promotion du réchauffisme. Dès le début de son article, il note que beaucoup de gens sont exaspérés par la redondance du discours climatiste. Il espère que la prose de Krugman mettra en repos ces braves gens qui commencent à s'agiter. Foucart a lui aussi noté que les opposants au réchauffisme sont des "gens de droite" et, chez un hollandiste comme Foucart, c'est un peu comme de parler des pensionnaires d'un bordel chez les bonnes soeurs. Mais, il a de la peine à digérer le fait que Krugman espère une nouvelle croissance. En effet, en France, l'idée la plus socialiste est que la croissance est un modèle économique hérité du capitalisme défunt. Or, Krugman fustige les socialistes anti-croissance comme ceux du Post Carbon Institute visé par Krugman. Foucart en déduit qu'il faut passer à une croissance intelligente, c'est à dire à un modèle économique qui respecte la limtation du réchauffement climatique et qui offre une croissance à l'économie socialiste qu'il appelle de ses voeux lui aussi. Bien entendu, Foucart - qui n'est pas Prix Nobel - et Krugman - qui l'est - se trompent généreusement tous les deux pour deux raisons :
Mais, nous notons que la farce du réchauffement climatique présente l'incoparable avantage de permettre la mise en place d'un gouvernement mondial de type socialiste parce qu'il se fonde sur le prélèvement d'une taxe destinée non pas à financer l'Etat, mais à redistribuer par l'Etat les ressources des uns au bénéfice d'autres, serviles inaptes du pouvoir socialiste. C'est ce que Calderon et Parry, Krugman et Foucart ont parfaitement compris. Ils savent qu'il faut faire vite avant que tout le monde ait compris que le réchauffement climatique n'est qu'un efarce et que le socialisme est un drame. |