En visitant le site Internet du UK Met Office (http://www.metoffice.gov.uk/climate/uk/summaries/actualmonthly) je trouve cinq curieux graphiques. Collectant les températures minimales journalières, les statisticiens de l'UK Met Office en ont tirées cinq courbes :

• 
• 
• 
• 
• 

On obtient les min max suivants pour les températures les plus basses de chaque jour :

	Winter	Spring	Summer	Autumn	Year	Moy Saisons	Ecart
min	-3,6	2,2	8,9	3,5	4,2	2,75	-1,45
max	3,4	5,6	12,1	8,8	5,9	7,16	1,26
Ecarts					5,05	4,955

La moyenne annuelle a pour effet d'augmenter le minimum et de réduire le maximum par rapport à une moyenne entre les quatre saisons. L'écart moyen est de 0,15°C plus froide entre la moyenne entre saisons et la moyenne reprise sur l'ensemble des relevés quotidiens. On remarque qu'il est ainsi possible de choisir des minima plus ou moins élevés selon le mode de calcul des moyennes. Par contre, si on utilise la même répartition pour les maximas, l'effet conserve sensiblement la moyenne des écarts.

En observant le fitrage des relevés quotidiens, on observe que la tendance est relativement nulle en hiver, monte de + 1°C au printemps vers 1985, et croit régulièrement en été et automne de environ + 1°C. Sur l'année complète, la tendance ressemble plus à celle du printemps avec une hausse vers 1970 de +1°C..

L'intérêt des études des minimaux diurnes est que l'influence de l'irradiation solaire est moins forte puisqu'elle n'existe pour la plupart des relevés qu'à une messure nocturne. Il existe cependant - cela n'a pas été vérifié sur le cas de l'Angleterre - quelques relevés de températures minima qui ont lieu en plein jour.

On note que l'Angleterre a un climat fortement maritime, l'Océan et la Manche jouant un rôle important de magasin d'énergie. L'influence des températures du reste du monde est donc importante Il faudrait comparer avec des relevés de minimas quotidiens sur la même période pour un climat continental.

Cependant, on peut admettre que le graphique des relevés quotidiens minimas sur l'année complète montre bien un réchauffement de l'ordre de +1° C entre 1965 et 2015 pour lequel l'irradiation solaire serait très secondaire. Mais on note que la méthode de calcul des moyennes introduit de fortes variations sur les résultats. On note aussi que le relevé annuel (voir premier graphique) présente une anomalie de forme pour la période contemporaine après 2009. En 2014, le minimum relevé est de +7,0° C alors qu'il était de 5,7°C en 2013 et de 4,8°C en 2010. L'amplitude de variation est inhabituelle et il en résulte une sorte de plateau sur la tendance alors qu'elle devrait redescendre.