Très mal inspiré, l'ancien président, futur président, présente un programme politique qui est un simple copié-collé du programme précédent de 2007 qui nous a conduit dans le mur de la hausse des impôts, des charges, du déficit et de l'endettement. Démontrant une fois de plus qu'il s'agit de l'objectif fixé par ses commettant, Sarkozy repend les plus stupides recettes de son règne précédent : heures supplémentaires, non remplacement de retraités fonctionnaires, protestations frénétiques qu'il n'y aura pas de hassse d'impôts, protection de l'initiative privée, etc.

Dans Le Figaro, tout comme notre Revue, JY Archer n'est pas épaté par les annonces électorales de Sarkozy. L'endettement lui fait dresser les cheveux sur la tête qui semble ne pas arrêter Sarkozy. Il a noté l'absence de réaction de Sarkozy au sujet de l'aide de la BCE à la France.

Dans Le Figaro, P. Bilger contredit l'idée fixe du premier ministre Valls qui, au lieu de concentrer ses efforts sur le travail gouvernemental, préfère aller ferrailler sur le front des élections départementales où le FN est donné gagant et que Valls désigne comme "l'ennemi de l'intérieur". Selon Bilger, c'est une absurdité.

Goldnagel qui critiquait Cukierman la semaine dernière, lui reproche à nouveau dans Le Figaro sa nouvelle déclaration. Goldnagel adhère au point de vue de Taguiev pour qui l'antisémitisme et l'islamophobie ne sont pas comparables :

«la symétrie entre islamophobie et judéophobie relève de l'escroquerie intellectuelle et morale.»

On partagera l'opinion commune de Taguiev et Goldman. Cependant, s'ils affirment bien un fait véridique que les ennemis racistes des juifs sont des musulmans, extrêmistes mais musulmans, ils ne parviennent pas à distinguer correctement les phobies de l'islam et du judaïsme. Peut être parce que le qualificatif de "phobie" a été inventé par les racistes pour interdire la critique de ces délits en les couvrant du drap blanc de la maladie.

Mme Bayer, dans Le Figaro, fait référence à des rapports d'enseignants qui, suite à la manifestation du "Onze janvier" - l'un des trucs les plus ridicules depuis des années - se sont aperçus que les "les élèves" - ce troupeau de soumis à la République - n'étaient pas tous persuadés de la validité du discours citoyen. Selon une stratégie quasi pavlovienne, les gauchistes ont alors prétendus que ceux qui ne pensaient pas comme la "République" étaient des affidés de la "théorie du complot". Et ils se sont mis à rapporter des affirmations "stupides" d'élèves "abêtis" qui prétendaient ce que les républicains qualifiaient en fait d'absurdités. L'intérêt d'évoquer une théorie du complot, c'est de faire planer une menace qui, en France vaut une quasi-peine de mort. L'accusation d'extrême-droite qui en effet, voit des complots partout alors que c'est en général la "gauche" qui les fait.

Quand on commence à agiter le spectre d'une théorie "complotiste", la manipulation d'opinion est toujours là et souvent, le complot se trouve à l'entour de celui qui en accuse ses adversaires.

Devant la nullité du pouvoir politique, les journalistes ont déjà commencé la campagne présidentielle pour 2017. Et dans Le Nouvel Obs', socialiste, le socialiste Dély commente un sondage socialiste parmi les lecteurs socialistes pour savoir si Juppé serait une socialiste convenable. La réponse ne surprendra que quelques rares perdus de l'UMP. Comme dirait Hollande, les camarades de la rue de Solférino entament en choeur le cantique des noceurs : "Il est des notres".

Maintenant, il faut se souvenir que, dans "socialisme", il y a "manipulation d'opinion". Et le sondage est fait pour cela. Il n'est donc pas très utile de gloser à ce propos.

Dans Le Figaro, M. Tandonnet, haut fonctionnaire, soutient l'action du pouvoir socialiste, bien entendu au nom de la démocratie. Qu'entend-il par "les principes fondamentaux de la démocratie" ? Essentiellement que les décisions de l'Etat socialiste sont indiscutables puisqu'elles sont naturellement prises en vue du seul bien commun. Je ne crois pas avoir lu depuis trente ans une plus fervente invocation à la dictature.

Le simple respect du bien commun dans l'affaire de Sirvens est très contestable, sans parler du simple Code de l'Ecologie, pourtant essentiellement socialiste - orienté vers le bien commun si vous préférez. Et je ne parle pas de la bizarre concentration de sociétés d'économie que l'on dit mixte au prétexte qu'elles appartiennent exclusivement à des politiciens socialistes.

Dans Le Figaro, A. Vatimbella tente d'expliquer la popularité de Juppé, cacique de l'UMP, auprès des membres du Parti Socialiste. Ce serait un souci de se situer "ailleurs" sans se trouver sur les positions de Hollande, de Bayrou, de Fillon, de .... Il a des amis qui jurent qu'il est de droite, qu'il est centriste qu'il est de gauche, etc. M. Vatimbella semble l'attendre lorsqu"il fera des propositions concrètes.

En fait, les idées que Juppé exprime, les actions qu'il a politiquement menées, sont radicalement socialistes dans tous les secteurs. Il est l'un des moteurs les plus puissants du positionnement socialiste de l'UMP. Et il est loin d'être le seul.

Mis en cause par le premier ministre Valls lors d'une émission de radio au sujet de ses amitiés supposés avec les uns ou contre les autres, le philosophe Michel Onfray estime que ce dernier est électoralement en panique pour avoir cédé à un réflexe de meute.

Dans Le Figaro, P. Bilger s'émeut des propos du hollandiste Valls qui aurait déclaré

«J'ai peur pour mon pays. J'ai peur qu'il se fracasse contre le Front national»

Dans Le Figaro, Marc Crapez est très proche de l'appréciation de Bilger sur Valls. Crapez note l'inadmissible assimilation du Font National avec le terrorisme musulman. Il la voit comme un déni de la réalité :

... alors que le gouvernement devrait être absorbé par les problèmes de chômage, de dette et d'immigration?

Les difficultés financières du groupe industriel Areva suscitent les inquiétudes des économistes sur la capacité industrielle de la France de soutenir la politique électronucléaire. En effet, celle-ci suppose que l'opérateur de sûreté nucléaire ait une pérennité économique supérieure à la durée de vie de la centrale nucléaire la plus récente. On semble être loin du compte. Michel Vilette est extrêment douteux en notant qiue l'Etat a depuis trente ans tout fait pour éviter la responsabilité des acteurs de l'électronuclaire et semble t'il la sienne propre. Avec un rien de cruauté, Vilette conclut :

Les promesses du programme nucléaire français étaient-elles tenables ? Oui, mais à condition de reporter sur les générations futures les coûts cachés et les risques. Bel exemple de développement durable…

M. Jadot est un député EELV écologiste. Interrogé dans le Nouvel Obs', il fait deux déclarations :

1. les écologistes sont coincés entre opportunisme et gauchisme ;
2. les élections départementales sont un piège vide dans lequel s'engouffrent les protestataires contre le régime.

Selon certaines informations, le gouvernement français aurait protesté contre la décision du gouvernement belge de commémorer le bicentenaire de la défaite de Waterloo par la frappe d'une pièce de deux euros. Patrice Guenifrey dans Le Figaro s'étonne de cette véhémence alors même que le gouvernement ne célèbre pas plus les victoires historiques de la nation - Chirac avait refusé de célébrer le bicentenaire d'Austerlitz - Guénifrey souligne que Waterloo consacre la victoire finale de l'Angleterre dans un conflit qui l'avait opposé à la France pendant plus de soixante-dix ans et que cette défaite de la France débute un équilibre européen qui durera jusqu'en 1914.

Selon Elizabeth Lévy interrogée dans Le Figaro, la gauche se maintient au pouvoir en éliminant tout ce qui est caractéristique de la France. Il n'y a plus aujourd'hui de France et de Français, mais seulement une République du n'importe où avec des citoyens n'importe qui. On pourrait ajouter que selon un autre aspect politique, il n'y a pas de citoyens, il y a seulement des assujettis sociaux, des soumis ... Des soumis ? Ca ne vous rappelle rien. ?

Dans Le Figaro, Philippe Bilger réagit à une déclaration du meneur d'une émission de télévision à laquelle Zemmour aprticipait avant d'en être écarté pour des raisons de "correction politique". Le meneur de l'émission aurait en effet déclaré qu'il regrettait de ne pas avoir "viré" Zemmour plus tôt. Désolé de l'impertinence du personnage - au demeurant d'une crasse vulgarité - Bilger lui rétorque que Zemmour et son confrère Nauleau étaient un apport inégalé :

Forts de leur intelligence, de leur culture, de leur complémentarité, voire de leurs contradictions, ces deux personnalités ont fait briller d'un vif éclat une émission qui, sans elles, n'aurait été que du vulgaire divertissement promotionnel.

Madame Letac proteste dans Le Figaro contre une nouvelle décision du gouvernement hollandiste de supprimer le latin au collège. On finit par ne plus bien comprendre pourquoi selon Mme Letac, il faudrait garder l'apprentissage du latin. D'autant que la ministre décisionnaire n'a pas supprimé le "latin" au Collège. Elle l'a rendu obligatoire pour "tous" sous forme d'un enseignement d'une sorte de gloubi-glouba culturel autour de l'histoire de la latinité. Ce qui en gros était déjà le cas depuis dix ans pour les optionnaires.

Je ne suis pas certain qu'elle n'ait pas raison, cette brave ministre. Il me semble que l'enseignement du latin s'est fracassé sur le problème de la "démocratisation" de l'enseignement trop long, trop totalitaire.

Dans Le Figaro, Serge Federbush rappelle le tropisme du PS vers la comunauté musulmane. Et il rappelle que l'immense majorité des musulmans vote pour le PS et que cela est escompté dès janvier 2012 par le club socialiste Terra Nova. Federbush note l'importance de ce vote pour le maintien au pouvoir du PS. Il note aussi que l'abandon du récent parti politique musulman UDMF montre que la commmunauté musulmane peut se contenter du PS et de ses cadeaux électoraux.

Dans La Vie, Philippe Clanché rapporte une certaine agitation autour des "chrétiens de gauche". Colloque, référence à la revue Golias et au réseau des Parvis, au Parti Socialiste et à d'autres partis de gauche, au changement de nom de l'UMP, et à des nuances de "grammaririen". Rien de bien sérieux. Aucune estimation de l'importance numérique du mouvement. Seulement la référence à un député PS. Aucune référence à la question de la laïcité. C'est tout de même bizarre ...

Dans Le Figaro, Philippe Bilger constate la défaite du PS, la victoire de l'UMP unie au centre. Et la stratégie hystérique de Valls contre la montée du FN aurait ainsi ratée. Ce qui met Hollande dans le position d'un illusioniste. Qui comme Sarkozy, ne se remet jamais en question. Parce qu'il nous persuade, pense t'il, qu'il a tout réussi.

Universitaire, M. Zimmermann dans Le Monde soulève une exception à l'accusation d'islamophobie au bénéfice de la démocratie. Si vous préférez :

Le droit de critiquer une religion, ou la religion en général, de déconstruire ses dogmes et de questionner ses pratiques, est un acquis démocratique ...

En fait, M. Zimmermann pense qu'il vaut mieux éviter le terme parce que les intellectuels musulmans sont pourchassés par les fascistes et comme le dit Rushdi que cite Zimmermann :

« Un nouveau mot a été inventé pour permettre aux aveugles de rester aveugles : l’islamophobie. »

Dans Le Monde, M. de Lagasnerie se plaint de la nouvelle loi voulue par Valls pour armer les services de renseignements. Il l'accuse de ne pas avoir compris l'affaire Snowden. Avec cette loi :

il étend les pouvoirs d’intrusion des services secrets sur les communications et la vie privée de chacun d’une part et, d’autre part, il multiplie et garantit les possibilités pour les services d’opérer en échappant à tout contrôle des juges. En d’autres termes, contrairement à ce que dit M. Valls, il ne s’agit ici en aucun cas d’une avancée pour l’Etat de droit. La réalité est une augmentation de zones de non-droit et d’exception.

Nous pensons surtout que les services secrets sont incapables d'empêcher la moindre menace islamiste à l'aide de la surveillance mise en place par la loi Valls. A preuve que la loi n'invente rien que les services secrets ne pratiquent déjà et qui n'a pas empêché Merah ou Coulibaly. Par contre, la loi Valls est efficace pour contrôler l'expression de l'opinion des braves gens, "ces sinistres cons" qui votent pour Hollande ou Sarkozy, promoteur de la même idéologie étatiste.

Dans Le Monde, Frank Leroy agite à peu près les mêmes préventions que celles de M. de Lagasnerie à l'égard de la loi Valls de surveillance des communications. Comme lui, il estime que la loi Valls permet principalement aux services secrets de faire "légalement" ce qu'ils faisaient déjà ... autrement. Comme la CNIL et de nombreuses personnalités, Leroy estime qu'il s'agit d'une atteinte aux libertés. La technique du profilage paraît à M. Leroy comme le paroxysme de la menace à la démocratie. Plus fort que tout, M. Leroy cite :

« Notre liberté repose sur ce que les autres ignorent de notre existence. » Cette citation de Soljenitsyne est à méditer.

Dans Le Nouvel Obs', Anouar Kbibech explique pourquoi et comment faire un islam de France. Il montre que la rénovation de l'islam est prévu par le Coran et que cette prochaine rénovation, d'après lui passe par une adaptation à la société française. Pour qu'il n'y ait pas d'idées fausses, Kbibech commence par poser :

... il convient de préciser que ce "renouveau de la religion" ne peut concerner les principes immuables de l'Islam et ses grandes vérités.

Dans Le Figaro, Marc Crapez analyse succinctement le résultat du second tout des départementales. Le PS essuie une cuisante défaite électorale. L'UMP reçoit tous les fruits de cettte défaite et le FN a complètement manqué d'opportunisme politique, se laissant écraser par la lourde réthorique anti-FN de Valls qui a détourné au bénéfice de l'UMP le rejet de la politique socialiste. Crapezconclut en disant son étonnement :

Etonnante élection où il n'y a pas eu de débats télévisés. Où le charcutage électoral de Valls n'a guère éveillé la curiosité journalistique. Où les tandems hommes-femmes sont des OVNI qui rompent avec toutes les traditions de la démocratie représentative. Où Sarkozy a été le seul à souligner que les compétences des gens pour lesquels on votait n'étaient pas encore juridiquement définies.

Dans Le Figaro, le canadien Matthieu Bock-Côté ne voit pas une protestation de l'électorat contre la politique hollandiste, mais un renouveau de la droite conservatrice. Pour lui, la domination de Sarkozy sur cette droite est sans conteste et il l'attend comme le "sauveur" :

... lorsqu'il mènera un procès en règle contre l'héritage de Mai 68, qu'il dira clairement vouloir liquider.

Bock-Côté imagine un "dispositif idéologique inhibiteur" enfin désamorcé par le retour de la stratégie unitaire.Avec une audace de visionnaire, il écrit :

la droite française, aujourd'hui, semble renoncer à se définir simplement comme une version modérée du progressisme et connait une véritable renaissance intellectuelle. Elle entend restaurer son propre imaginaire politique et culturel. On a beaucoup parlé du thème des valeurs ou des questions sociétales. À travers ces dernières, la droite renoue avec la question anthropologique. Elle ne doit plus seulement préciser sa vision de la société, mais aussi, sa vision de l'homme. Ce qui redonne un contenu existentiel à l'affrontement politique.

Exaspérés par la défaite des municipales, un certain nombre de caciques du PS, comme l'auteur de ce papier délirant dans Le Monde, chargent le président de la république française de la responsabilité de la faillite idéologique du socialisme français, localement le plus toxique du monde. Ce ne sont que rancoeurs et incomprréhensions.

L'article qui ressemble aux notes griffonnées par un psychanalyste prises devant son divan, livre plusieurs traits sociologiques inquiétants. Les élites socialistes à laquelle l'auteur besogneux de Sciences Po' appartient et qui ont entièrement investies les pouvoirs privé et public se dénoncent elles-mêmes, poursuivant leur transformation éperdue de terreur en un mythique prolétariat agité de soubresauts agoniques. Or, c'est le moment le plus dangereux de la vie malfaisante.

Pour l'éditorialiste de Le Monde,"l'apocalypse, c'est maintenant !". Courtois fait deux constats : les élites de gauche sont divisées et le "peuple de gauche" a disparu comme "neige au soleil" ... Et il y a quelque chose d'anormal, de pas prévu, de non conforme au socialisme : le Front National est encore là.

Et Sarkozy donc ! Non, vraiment, le socialisme a encore de "beaux" jours devant lui.

Bock-Côté est un politicien canadien conservateur qui écrit dans Le Figaro. L'écrasement du PS, la "résurrection de l'UMP et la "montée" du Font National, lui font croire à un "renouveau de la droite conservatrice". Politiquemnt, nous pensons qu'il est victime d'une illusion. Que les simples citoyens se soient "convertis au conservatisme à cause de la faillite du progressisme socialiste, c'est très probable. Mais, alors, l'offre politique va à nouveau cruellement les décevoir.

Dans The New York Times, une interview du Dr Allison, promoteur de l'immunothérapie dans la lutte contre le cancer. Il a participé depuis quarante ans au développement d'une gamme de médicaments pour renforcer les cellules T du système immunitaire produisant un effet qui évite la radiothérapie. Les cellules T du système immunitaire attaquent en effet pour les éliminer les cellules infectées notamment par le cancer. Son intuition était de développer les défenses de l'organisme au lieu de chercher à éliminer les parties cancéreuses. Il note que cette idée remonte au 19° siècle avec William Coley. Ce dernier avait noté que les reprises de cancer étaient plus rares chez les patients ayant des infections bactériennes suite à une chirurgie d'ablation d'une partie cancéreuse. La radiothérapie fit oublier son observation.

L'apport de Allison a été notamment de remarquer qu'une molécule sur la cellule T avait l'effet d'un inhibiteur de cellule infectée. La cellule T "freine" la cellule cancéreuse. Allison a développé un anticorps qui éteint ainsi de nombreux cancers chez la souris. Il a développé "Yervoy" qui bloque chez l'homme des mélanomes métastasiques inopérables.

A la fin de l'an passé, l'astrophysicien Stephen Hawking déclarait :

« Les formes primitives d’intelligence artificielle que nous avons déjà se sont montrées très utiles. Mais je pense que le développement d’une intelligence artificielle complète pourrait mettre fin à l’humanité (...) Une fois que les hommes auraient développé l’intelligence artificielle, celle-ci décollerait seule, et se redéfinirait de plus en plus vite. (…) Les humains, limités par la lenteur de leur évolution biologique, ne pourraient pas rivaliser et seraient dépassés. »

On peut craindre que Bishop ne réponde pas au problème de Hawking. qui craint que l'homme puisse être dominé à terme par les robots, l'intelligence artificielle. Bishop lui répond que l'informatique échoue dans plusieurs domaines de l'esprit humain. Il nous paraît que Hawking et Bishop ont raison et que Bishop n'invalide pas la crainte de Hawking. Nous savons que l'Etat est beaucoup moins intelligent que l'homme. Pourtant, presque partout, l'homme est dominé et menacé par l'Etat.

Dans The New York Times, le journaliste Zimmer nous informe des espoirs d'une nouvelle thérapie destinée à contrer l'action des virus sans la technique des vaccins. Cette nouvelle thérapie dite d'immunoprophylaxie par transfert de gènes est un espoir pour de futures menaces de santé publique. Cette thérapie consiste à transférer des gènes permettant au corps de produire de puissants anticorps sur des sections déterminées de virus cibles. Le virus est alors injecté par voie intramusculaire.

Dans Le Monde, le journaliste Floc'h se délecte de la mésaventure du sociologue Jean Mafessoli qui dirigeait une revue de sociologie Sociétés qui a été la cible d'un canular destiné à démontrer son manque de sérieux. Deux fonctionnaires du CNRS ont réussi à lui faire publier un article bidonné sur la sociologie des utilisateurs d'Autolib' signé par un auteur qui n'a jamais existé. Il s'agissait pour les deux complices de démontrer que Maffesoli était un cuistre et que sa revue était nullissime puisqu'elle ne pouvait pas filtrer la publication d'un article "pourri".

Dans The New York Times Kenneth Chang dit sa surprise de la soudaine "épidémie" de corps célestes sur lesquels on trouve maintenant de l'eau qu'on n'y avait jamais trouvé. D'un coup, nous partageons son étonnement et regrettons qu'il n'ait pas recherché une raison à cette "épidémie". Au contraire, il se borne à décrire les circonstances de la découverte d'eau à 90°C sur une "lune" de Saturne, Encelade.

Nous n'avons bien entendu aucune opinion sur cette question de la découverte de l'eau interstellaire. Pourrait-on imaginer qu'on trouverait aujourd'hui de l'eau sur les corps célestes simplement parce que nous avons maintenant les spécialistes pour cela ...

SuSy est le nom d'une théorie de Physique qui est actuellement testée sur l'accélérateur géant LHC du CERN. On y recherche actuellement les particules caractéristiques de cette théorie comme le neutralino qui pourrait expliquer la matière noire toujours pas découverte. Selon David Larousserie dans Le Monde qui nous explique brièvement ces concepts, la théorie des cordes pourrait aussi bénéficier de la supersymétrie de SuSy ou recevoir un démenti si elle n'est pas validée expérimentalement.

Dans Le Monde, la journaliste Marie Charrel se moque d'un étudiant américain qui a eu le "culôt" de critiquer la thèse de Piketty. Selon lui, la part d'obsolescence de plus en plus en plus rapide d'une part et le fait que la majorité du capital est entre les mains des rentiers d'autre part, exonère largement les détenteurs du capital que met en cause Piketty.

La question de savoir si Piketty a tort ou raison ne nous intéresse pas tant que cela. Ce qui est détestable c'est que certains - mais pas Piketty, je crois - pensent devoir ce moquer du "modeste" étudiant parce qu'il "ose" critiquer le "maître". Nous sommes arrivés à un état incroyable de conformisme. Et on me rétorquera que, pour un homme de mon âge, j'ai l'épiderme bien sensible ...

Dans Le Figaro, Mme Fréour rapporte la prouesse chirurgicale testée en Australie et qui commence à se pratiquer au Royaume-Uni. Pour une transplantation de coeur, il est maintenant possible d'utiliser un coeur de donneur mort et qui a cessé de fonctionner. Il faut utiliser un incubateur de la société Transmedic qui permet de faire repartir le coeur. On peut ainsi le conserver quelques temps et exécuter une transplantation.

Sur Sputnik.fr, Alexandre Latsa explique l'origine de Nemtzov. Héritier d'une grande famille de la bourgeoisie socitéique - son grand-père était Sverdlov, qui donna l'ordre d'assassiner la famille du Tsar, il était vice-président et ministre de l'Energie de Boris Eltsine quand ce dernier confia le ppoiuvoir à Poutine empêtré que Eltsine était dans la corruption et la gabegie d'une pénible sortie du communisme à laquelle des gens comme Nemtzov le ramenait toujours. Nemtzov était peu connu en Russie. Mais son rpole dans la révolution orange en Ukraine est lourd.

La mort de Nemtzov est un bol d'oxygène pour la micro-opposition pro-américaine en Russie. Sa mort est à mettre en relation avec l'extrême division de cette opposition. Elle n'apporte rien au contraire à Poutine.

Sur Sputnik.fr, J. Sapir analyse l'assassinat de Nemtzov à Moscou. Il note que Nemtzov n'était pas un opposant de première grandeur. De plus les circonstances de son assassinat ne sont pas cohérentes avec un assassinat politique. Il conclut en estimant qu'il est par contre politiquement essentiel que la justice russe découvre la vérité de cet assassinat.

Mais, comme disait Pilate : "Qu'est-ce que la vérité ?"

Mme Compoint sur Sputnik.fr, analyse elle aussi les responsabilités de l'assassinat de Nemtzov. Elle souligne le fait qu'il s'agit d'une personnalité secondaire chassée du pouvoir par Boris Eltsine quand il a confié la présidence de la Russie à Vladimir Poutine. Poutine serait un fou de faire tuer une personnalité inconnue et sans danger pour lui. Elle note que les circonstances de l'assassinat sont troublantes sans trop désigner l'objet de son trouble. Elle relève notamment le fait que Nemtzov a été excuté deux jours avant une manifestation programmée de longue date et que la réaction publique d'Obama a été "trop" rapide : quarante inutes après le tir. Et son amabssadeur était sur les lieux une heure après les faits. Aucun autre pays n'a fait de même.

Sur son blog, le leader socialiste Mélanchon livre une analyse d'une précision remarquable. Passant en revue de nombreux aspects du problème de l'assassinat de Nemtzov, Mélanchon est éclairé par son anti-américanisme viscéral. Il donne plusieurs informations sur le passé de Nemtzov, mais aussi sur le douteux positionnement xénophobe ultra-violent, d'extrême-droite, de la majorité de l'opposition fabriquée par les dollars des américains. Et la bizarre soumission des médias ocidentaux à la prpoagande maériciane.

Tout le texte de Mélanchon est à lire attentivement. Citons ce passage qui recoupe de nombreuses autres informations à notre disposition :

Ce Nemtsov est le principal artisan des privatisations de la période 1991-1993 qui furent en fait un véritable pillage. L’homme « sans rapport avec le soviétisme » était alors nommé par Eltsine, gouverneur de Nijni-Novgorod. Il se rendit odieux à grande échelle comme ministre de l'énergie d'Eltsine. Ce sont les privatisations décidées et organisées par lui, Nemtsov, qui ont créé l'oligarchie kleptocratique russe, fléau dont ce pays met un temps fou à se débarrasser. En effet, chaque oligarque, généreux donateur, est défendu bec et ongle par la propagande des agences de l’OTAN comme des « amis de la liberté », de « l’économie de marché » et autre habillages rhétoriques de la caste dans le monde entier. D’ailleurs, l’entourage de « l’authentique démocrate» Nemtsov, a fourni un riche contingent de condamnés pour diverses malversations dans les privatisations organisé par l’homme qui « n’avait rien à voir avec le soviétisme ».

Abasourdi par la vigueur des propos de Mélanchon, Le Figaro sous la plume de Marc de Boni a publié un compte-rendu de l'article dans lequel le journaliste se dédouane avec une légère ironie à l'égard de Mélanchon, pour finir dans un silence stupéfait. Pour nous une question se pose : Jean-Luc Mélanchon serait-il réellement le seul homme politique en France ?

Dans le média le plus "américanisé" en France, un ami de Nemtzov écrit un péan à la gloire de l'Occident, entendez de l'ensemble constitué par le socialisme américain, matérialiste et dictatorial. Et il "excute" Poutine et sa Russie au nom de l'Internationale Socialiste américaine :

... l’assassinat de Boris Nemtsov (...) est la fatwa du Kremlin, responsable de l’atmosphère délétère qui imprègne la Russie actuelle, même si son implication directe n’est pas, pour l’instant – et ne sera, probablement, jamais – prouvée. Donc, c’est un acte de barbarie. Comme les décapitations médiatisées de Daech. Deux faces de la barbarie moderne, à l’assaut de l’Occident.

Dans The Washington Post, le journaliste Birnbaum se fait l'écho des manipulations habituelles au socialisme américain. L'assassinat de Netzov a conféré à ce "discret" opposant à la Russie une réputation qu'il n'a jamais eu. Ainsi Birnbaum prétend que après avoir attaqué l'"opposition" en Russie, Poutine aurait fait placardé des affiches dénonçant la collusion de Nemtzov et des opposants avec des puissances étrangères. or, Poutine n'a jamais mis en cause Nemtzov, qui était un parfait inconnu, caché derrière les quatre ou cin noms diffusés par la presse occidentale. Pour le reste, Birnbaum qualifie bien de "diabolisation" de Poutine, le discours médiatique depuis plusieurs années.Et aussi que l'accusation que Poutine est l'auteur du meurtre de Nemtzov fait "plaisir" à l'"opposition". Pour le reste, et on s'y attendait, Birnbaum n'a rien à dire.

Dans The New York Times, l'auteur note que l'opposition libérale, - il faut entendre pro-américaine - serait dépeuplée. Il se demande si elle va être capable de rebondir u si au contraire elle va sombrer dans l'insignifiance. Il note que les sanctions économiques américianes contre la Russie semblent plutôt renforcer la réputation de Poutine. Il note la récente défection des oligarques Prokhorov de la "Plateforme des droits civiques" qui montre une érosion de l'opposition américaine qui revient peu à peu à des sentiments pro-russes.

Dans Sputnik, Ivan Blot se borne à envisager l'assassinat de Nemtzov par une filière djihadiste. Il préfère s'interroger sur le bizarre engouement de l'Occident au bénéfice d'un quarteron de perdants dont Nemtzov qui n'a pu faire mieux que 18% à une seule élection à la mairie de Sotchi il y 8 ans. Or, il existe réellement une opposition à Poutine et à son parti Russie Unie. Il comporte trois forces :

1. le parti communiste qui a presque 20% des voix à la Douma ;
2. le parti socialiste Russie Juste qui fait 12% des voix à la Douma ; et
3. le parti libéral-démocrate de Jurinovski, 12% à la Douma aussi.

Mais la stratégie des médias occidentaux est justement de faire croire que Poutine est tout à tour un communiste ou un nationaliste. Alors qu'il a un score de popularité de 85% parmi la population.

Dans la revue japonaise en langue anglaise The Diplomat, Mme Feng politologue chinoise expatriée décrit le rapprochement stratégique entre la Russie et la Chine. Il rappelle les thèses récentes à ce propos de Rozman et de Nye. Feng note avec inquiétude que Poutine et Xi Jimping sont des chefs qui ambitionnent de restaurer un passé glorieux. Et ils partagent l'impression d'avoir été mal traités par les Nations, les Etats-Unis plus précisément. Mais, ils se séparent sur le concept de "nouvel ordre mondial" et la Russie a un retard considérable sur le commerce chinois.

Si la Chine ne peut se passer des Etats-Unis, la Russie ne peut se passer de l'Europe. Et quand l'ambition de la Chine est mondiale elle est centre-européenne pour la Russie. Et l'imperium chinois est menacé par les menées énergétiques russes notamment vers l'Asie du Sud-Est. Le conflit peut encore être évité si les Etats-Unis parviennent à rentrer dans la compétition.

Le papier de M. Fabius publié le mois passé dans Le Monde, est absolument désespérant de stupidité géopolitique. C'est un texte laborieusement écrit par une plume serve de la CIA que Fabius et son complice britannique ont probablement cosignés sans même le relire. Je pense qu'un assistant journaliste au Washington Post faisant un stage de quinze jours à Paris a pu écrire ce papier. Désespérant pour l'avenir de la France. Parce que les problèmes sont extrêmement sérieux.

Dans Le Monde, Jean Birnbaum - ce n'est pas celui du Washington Post - dénonce les problèmes de la gauche avec l'islam. Ce serait celui de la laïcité militante de l'athéisme. Il écrit :

Partout où il y a de la religion, la gauche ne voit pas trace de politique. Dès qu’il est question de politique, elle évacue la religion.

Dans Le Monde, un sociologue socialiste et économiste (c'est en général redondant) se convertit au solide bon sens :

... le projet monstrueux consistant à greffer une monnaie commune à des sociétés ayant des économies différentes semble devoir connaître la fin qu’il mérite.

Sur Sputnik la politologue Valérie Smakhtina décrypte la crise ukrainienne. Une catastrophe économique d'une région politique réduite au chaos politique. Elle rapporte des paroles redoutables de Dominique Strauss-Kahn prononcées en 2014; La faute en incombe aux Ukrainiens qui ont cru qu'ils seraient sauvés par l'étranger.

Sur Sputnik l'auteur dans un second article décrit la situation catastrophique des réserves de change (couvrant un mois d'importation) et des réserves d'or (42 tonnes) parties aux USA. La dette gonfle. L'inflation réelle est de 272%. L'Etat doit décider d'un défaut. Et les ukrainiens devenir patients.

C'est un article dans Le Monde qui nous a alerté de cet article paru dans le Daily Express, quotidien britannique. L'auteur nous apprend au sujet des forces armées britanniques :

Figures released by the MoD last year showed that more than 16,400 soldiers were found to be obese. There were a further 3,000 obese sailors and 5,570 obese members of the RAF. Of those, 1,560 were women.

Les chiffres révélés par le Ministère de la Défense l'an dernie montrent que plus de 16.400 hommes d'infanterie ont été testés obèses. On leur ajoute plus de 3.000 marins obèses et 5.570 membres de la RAF dont 1560 femmes.

La réponse du Ministère de la Défense est dans la plus pure tradition du socialisme triomphant :

The quality of Army food is regulated by Government standards and personnel are provided with the option of three healthy and nutritionally balanced core meals every day. “We work hard to ensure that our personnel are healthy and fit, and it is a condition of service that all personnel must undertake regular fitness tests. "If soldiers fail a fitness test they are put on a targeted programme to help them back to the required levels.

La qualité de la nourriture de l'Armée est contrôlée par les normes du Gouvernement et les personnels bénéficient de la possibilité de trois repas quotidiens, sains et nutritiellement équilibrés. Si des soldats échouent à un test de minceur ils sont placés sous un programme spécial pour les aider à revenir aux niveaux requis.

Exactement le même article a été publié en Allemagne il y a quatre ou cinq ans. Il y avait été relevé que les tankistes allemands ne rentraient plus dans leurs chars. L'Occident est fichu. Par la bêtise.

Provoqué par les révélations Snowden, Wales, le fondateur de l'encyclopédie Wikipedia, et sa Fondation font un procès à l'Administration Obama pour violation des Premier et Quatrième Amendements de la Constitution des Etats-Unis. Il l'explique par un article du New York Times dans lequel nous n'apprenons rien de bien nouveau. Sauf que l'article augmente encore nos interrogations sur les motivations des meneurs sur le réseau Internet. Et ce genre d'articles est il simplement destiné à nous faire croire que ces gens n'ont rien à voir avec la NSA et les autres agences d'espionnage ? Qu'ils n'ont pas développés Twitter, Facebook, Google, ou Wikipedia dans l'unique intention de former un contrôle mondial de la population ?

Sur Sputnik, Jacques Sapir revient sur une éventuelle abrogation de l'Euro. Il estime que les relations avec la Russie seraient modifiées. D'abord parce que le nouveau franc fera les produits français moins chers que les allemands dont le nouveau mark devra être renchéri sur le nouveau franc. Il pense qu'il y aura un nécessaire contrôle des capitaux et la Russie peut investir en France. Et cette fin de la zone euro serait une aubaine tant pour les pays en récession de la zone euro que pour la Russie.

Serait-ce la raison pour laquelle les puissants qui nous dirigent n'en veulent pas ?

Dans Sputnik, Mme Compoint rappelle les récentes informations venues de diverses sources indépendantes concernant des liens entre des Ukrainiens et les islamistes de l'EI.Elle cite notamment "le témoignage du journaliste Marcin Mamon publiant sur Intercept". Elle en présume que l'affaire de l'Ukraine pourrait rapidement se piquer de la ressemblance avec l'affaire libyenne.

Glenn Greenwald est l'un des journalistes les plus actifs dans l'affaire Snowden de révélation de l'espionnage extensif de l'ensemble des clients des services de communication modernes essentiellement par les Etats-Unis, vaguement alliés aux services équivalents au Canada, Grande-Bretagne, Allemagne et France. Lorsque Snowden s'est enfui, il a recherché un pays d'accueil et en particulier la question de son accueil ou de son passage par certains pays comme l'Allemagne ou la France s'est posée. Dans The Intercept, Greenwald révèle que le Président de la République Fédérale d'Allemagne a été menacé de ne plus recevoir d'alertes anti-terroristes si l'Allemagne ouvrait son territoire au séjour ou au passage de Snowden.

Jointe à leur gestion catastrophique de la géopolitique mondiale, l'affaire Snowden rend absolument impossible toute relation non contrainte et constructive avec les USA.

Dans Sputnik, Jacques Sapir analyse les récentes données économiques russes et en déduit que l'économie russe souffre des sanctions américaines, mais pas assez pour atteindre la déstabilisation voulue par Obama. L'industrie et l'emploi se mainitiennent et la consommation des ménages n'a pas vraiment baisser. Par contre, la Russie s'est tournée vers l'Asie et les marchés qu'elle y emporte sont perdus pour l'Occident, tandis que le bénéfice de la coopération avec la Russie est perdu, et pour longtemps.

Sapir estime que l'Occident va voir se renforcer le dilemme :

faut-il maintenir, voire renforcer, les sanctions, dont on voit qu'elles ont eu très peu d'effet ou faut-il admettre que la politique des sanctions a été une profonde erreur.

Dans Sputnik, Valérie Smakhtina analyse la situation géostratégique de l'Occident englué dans les ambitions délétères des USA. Elle se base sur un livre de l'arabisant Frédéric Pichon « Syrie: Pourquoi l'Occident s'est trompé » Pour lui l'Occident a fait trois erreurs :

1. sous-estimer la résilience de Assad
2. ne pas avoir compris que l'affaire libyenne où le droit international a été trahi interdisait un recours "automatique" à l'interventionisme occidental ;
3. avoir vendu l'interventionisme comme le fait d'une révolution démocratique.

Dans Sputnik, Philippe Migault analyse la nouvelle donne en Ukraine. Un pouvoir de plus en plus corrompu demande de plus en plus d'armes qui devraient conduire à un éclatement de l'Ukraine, déjà au bord de la faillite financière et économique. D'où le titre de son article.

Au Yemen une sorte de révolution a contraint les monarchies pétrolières à intervenir militairement. Le fait que l'armée américaine n'ait pas été envoyé pour rétablir l'ordre entraîne chez Mark Mazzetti et David Kirkpatrick, dans The New York Times, à d'amères réflexions, qu'ils livrent dans l'illustration de la photo par laquelle leur article débute :

Smoke rising from Tikrit, where the United States and Iran have similar aims. But in Yemen, they are on opposite sides.

De la fumée s'lève au-dessus de Tikrit, où les Etats-Unis et l'Iran ont des buts similiaires. Mais au Yemen, ils sont dans des camps opposés.

Les deux journalistes ont le front de parler de géographie du chaos au Yemen, alors que leur Etat a jeté l'ensemble du monde musulman dans un chaos indescriptible. Et les deux "braves" garçons de s'arracher les cheveux de désespoir que la démocratie ne règne pas partout comme à New York. Et de "pleurnicher" que la diplomatie Obama est "à la dérive".

Ce qui semble s'installer à grande échelle est une lutte sans merci entre les sunnites et les chiites. Mais, même cette division est peut être trop grossière. Il existe une multitude de divisions que la stupidité brutale des américains, leur ignorance extrême et leur insolence, ont portés à lancer le monde dans une aventure mortelle. C'est ce que nous verrons dans les temps qui vont suivre.

Dans Le Nouvel Obs', Mme Lussatto qui interrogeait Yahmed, confrère tunisien, ne peut s'empêher de faire cette lugubre découverte :

Espoir démocrate dans le monde arabe, la Tunisie est aussi le premier fournisseur de combattants étrangers en Syrie.

Dans Die Welt, un très curieux article d'un géopolitilogue russe, installé en Allemagne. Il "voit" bien en 2025 un bloc asiatique, formé entre la Russie et la Chine. Il semble ignorer le Japon et l'Inde. Une Union européenne à bout de souffle qui a laissé tomber l'Europe centrale, plus ou moins satellisée à la Russie. Des Etats-Unis étrangement silencieux. Un monde musulman disparu. Et des liens commerciaux entre l'Allemagne et la Chine.

Dans Die Welt, le géopolitologue russe, Lukjanow, établi en Allemagne, se livre à un exercice de politique fiction au sujet des alliances et de l'état politique du monde. Son analyse est assezz ébouriffante. Le monde se joue entre la Chine et la Russie et seule l'Allemagne tire son épingle du jeu. Les Etats-Unis et l'islam ont disparus et l'Europe est en pleine décadence, impuissance et misère.

Le vibrionnant auteur a encore une nouvelle idée. Sauver les "Chrétiens d'Orient" en armant les Kurdes. Ben voyons ! Ne serait il pas plus smple de continuer à faire ce que les américains ont fait depuis longtemps : armer l'Etat islamique pour éliminer les chrétiens d'Orient. La différence c'est que les grandes déplorations génocidaires en faveur des chrétiens d'Orient sont très tendance dans les beaux quartiers depuis peu. Alors pourquoi, après BHL, ne pas exiger de la France ce que l'on pourrait plus adroitement exiger ... du Vatican !

Après les massacres, les enlèvements, les attentats peut-être, l'Etat Islmaique s'est livré à un véritable sac des musées de la ville historique de Mossoul en Irak. Franck Ferrand, dans Le Figaro, relie ce mouvement à celui de l'ensemble des vandalisateurs de la civilsation depuis le sac de Constantinople, en passant par la Terreur.

C'est charmant de naïveté. Et cela permet de ne pas regarder la réalité en face. Pensez ! C'est du déjà vu.

Dans The Washington Post, Holley décrit un Mont Everest devenu une décharge salie par les humains. Les ordures de tout genre sont mises à jour par la fonte, puis ré-enfouies sous les chutes de neige. Les matières fécales sont partout. L'occidental salit tout par vanité.

Après une première offensive réussie pour démonter la "pureté" des moeurs citoyennes de Heidegger, voici la deuxième offensive menée par un membre du sérail dans Le Monde. Il semble s'agir d'interpréter des annotations portées par Heidegger sur des tracts américainsdiffusés après la libération des camps d'extermination. Il n'y a que la citation décisive de Jules César : "Vae victis".

Dans Le Monde, M. Sotinel parle de trois films que je n'ai pas vu, pour regretter que "Timbuktu" primé à Cannes et à Hollywood, n'ait pas été primé par un festival africain qui lui a préféré deux autres films. Le premier de ces deux films se passe dans une banlieue que nous imaginons algérienne, et montre la lutte d'un fils pour se dégager de l'emprise de son père et de son grand-père. Le brave garçon ne semble pas gagner dans cette lutte. Le second de ces films illustre la lutte anticolonialiste d'une femme africaine au XIX° siècle contre le colonisateur français.

Sotinel conclut en regrettant ,

Le jury, ..., a donc délibérément ignoré Timbuktu et son auteur. Ce pourrait n'être qu'une anecdote à classer au rayon "goûts et couleurs", si ce n'était aussi un geste de défiance à l'égard d'un cinéma dont l'exigence n'est pas seulement esthétique mais aussi morale et politique.

Thierry Baudet est l'auteur d'un récent pamphlet récemment traduit du néerlandais en français et écrt par un Hollandais Thierry Baudet. Selon la recension de E. Garessus dans Le Point, il s'agirait d'un écrit majeur contre l'idéologie européiste.

Le problème essentiel que pose le titre de de cet ouvrage, c'est me semble t'il, qu'encore faut-il que l'on méritat ces frontières. Et les classes politiques européennes ne nous semblent pas les mériter. L'enfer commence sans frontière. Et c'est pour l'éternité.

Sur la prochaine loi Leonetti-Claeys, JP Denis dans La Vie craint le pire. Il note que très clairement, la sédation terminale est le choix du socialisme qui a décidé d'éliminer les soins palliatifs - ou ce qui revient au même pour beaucoup d'entre nous - de les réserver à une élite. Pourtant, il continue de trouver ce projet de loi "mieux que pire". Et il déclare son accord aux assassins :

Il offre ainsi la dernière alternative réaliste à la légalisation pure et simple de l’euthanasie, voire à l’autorisation du suicide assisté que souhaitent certains activistes, puissamment relayés dans les médias et à l’Assemblée. La sagesse devrait conduire à voter la loi, sans illusion et sans modification.

M° Soulez-Larivière est formel. La multiplication des affaires judiciaires démontre qu'il faut supprimer la fonction du juge d'instruction. Et il faut faire comme tout le monde. L'appeler "le juge de l'instruction". Il est possible que je n'ai pas tout compris.

Dans Le Monde Mme Burguburu, avocate, analyse le fiasco du procès du Carlton. dans la toute-puissance du juge d'instruction. Il juge seul et en conscience et le tribunal, la plupart du temps se rallie à sa position. Si le juge d'instruction a été contredit ici, c'est selon Maître Burguburu à cause de la publicité de l'affaire. Juge unique, qui instruit à charge et à décharge. Sans contredit. Il faut supprimer le juge d'instruction. Vite. Mais comment ?

Cédric Porte dans Le Nouvel Obs' rapporte une terrible expérience au travail. Durement frappé par la vie, il retrouve enfin un emploi. Il va être "massacré" par sa hiérarchie et ses "collègues" de travail. Il a préféré démissionné et redevenir sans emploi.

Nous vivons depuis trente ans et plus dans un régime radicalement socialiste. L'injustice et l'oppression n'y reculent jamais et y avancent toujours. Et plus il y a de lois et de réglements qui prétendent à la justice et à la lutte contre les discriminations, plus le système excrète l'injustice et l'oppression. Les conditions de travail sont très souvent du genre desquelles Cédric Porte nous décrit. Trop fragile pour un ennemi trop fort, il a abandonné pour sauver sa vie et son honneur d'homme libre. Mais miséreux. C'est un français.

Charles Richet était un médecin biologiste et psychiatre, appartenant au mouvement socialiste et pacifiste au tournant du 19° siècle. Prix Nobel de Médecine, on peut tenir qu'il s'agit d'une personnalité marquante de la Science. Un hôpital psychiatrique d'une ville de banlieue parisienne et une rue de cette ville portent son nom.

Dans Le Monde, Monsieur Yohan Blavignat rapporte qu'une bénévole de l'hôpital Charles-Richet, Madame Paola Charles-Mancléa, révoltée par sa découverte du racisme imbécile de l'écrivain, exige que soit frappé d'indignité républicaine ce grand homme de la République. Manifestement pas éternellement reconnaissante, par l'organe de Monsieur Martin Hirsch, la République a décidé de renvoyer aux oubliettes le prix Nobel Charles Richet. Que dire, que penser ?

A l'occasion de la révélation d'un nouveau cas de mère "néonaticide", le psychiatre Bensussan dans Le Figaro distingue entre le déni de grossesse et l'identification de la féminité à l'état de grossesse. C'est ce dernier motif qui luis emble animer les mères "néonaticides" beaucoup plus que le déni. Malheureusement, le texte de son entrevue n'est pas très clair sur cette distinction d'autant qu'il évoque aussi une nuance entre "déni" et "dénégation", sans préciser sa pensée.

Avec réalisme, il nous invite à laisser les juges et les psychiatres évaluer ces comportements "au delà de la limite". On notera juste deux choses qui semblent présentes dans la personnalité de ces femmes : le sentiment de leur toute-puissance sur la vie de l'enfant nouveau-né et leur responsabilité pénale, généralement non attténuée.

Dans Le Figaro, Mme Roy rapporte l'affaire étonnant de la famille King. Le jenue enfant de la famille King était victime d'un médulloblastome, tumeur cérébrale et il était soigné par l'administration britannique de santé, le NHS. La famille King était opposée au traitement décidé par la NHS et furent contraints de s'enfuir pour échapper à l'obligation de soins qu'ils jugeaient inadéquats. Pire encore, le père King avait identifié que la thérapie correcte de son fils exigeait une protonthérapie. Or, les règles de la NHS ne prévoient pas le recours à la protonthérapie pour cette pathologie. Brett King a trouvé une clinique à Prague acceptant de mener cette thérapie.

Contraints de se cacher pour rejoindre Prague, la famille est passée en Espagne où elle a été arrêtée à cause d'un mandat d'arrêt émis par l'adminsitration britannique, les parents étant accusés de maltraitance pour raisons religieuses. Un tribunal espaganol, conservant un reste de raison, déboite l'administration britannique et la famille King reprit son chemins vers Prague. Après 30 séances de protonthérapie :

Désormais, le petit Ashya «doit encore faire de la rééducation mais il se rétablit très bien», selon l'avocat de la famille, qui indique qu'il peut marcher et manger.

Interrogée dans Le Figaro, suite à la découverte d'une nouvelle affaire de pédophilie mettant en cause un directeur d'école primaire, Martine Brousse présidente d'une association partie civile de la "voix de l'enfant" dans la plupart des procès en la matière met en cause le système politique. En 1997, un système de "signalement" avait été mis en place qui a été discrètement désactivé. Elle en déduit la véracité de l'accusation d'"omerta". Dans un pays libre, il faudrait pouvoir commenter cette opinion.

Les américains ont ceci d'agaçant c'est qu'ils chassent en meute. Et quand la meute choisit un objectif aucun membre de la meute ne lâche prise. C'est ainsi qu'agit en son nom propre le glorieux Tim Cook, patron de la richissime firme Apple. Le brave homme a commencé son plan comm' il y a quelques mois en "révélant" son homosexualité, ce qui devrait être indifférent à tout le mnde et ce qui n'a pas été le cas. Puis, il a décidé la semaine passé de "faire don de sa fortune", ce dont tout le monde - sauf le fisc ... - devrait se moquer éperdument. Ce qui n'a pas été le cas. Et voilà que cette personnalité estimable donne son avis sur les lois permettant à certaines organisations de discriminer au motif de l'orientation sexuelle.

Selon la bonne vielle technique des "prêcheurs" américains, Cook commence par agiter devant le public des gogos ses sentiments pieux de sa "communauté" :

I have great reverence for religious freedom. As a child, I was baptized in a Baptist church, and faith has always been an important part of my life. I was never taught, nor do I believe, that religion should be used as an excuse to discriminate. .... Our message, to people around the country and around the world, is this: Apple is open. Open to everyone, regardless of where they come from, what they look like, how they worship or who they love. Regardless of what the law might allow in Indiana or Arkansas, we will never tolerate discrimination.

Ce que Tim Cook vise, ce sont des lois qui permettraient aux institutions religieuses de pratiquer de la discrimination à l'encontre des homosexuels à titre d'exception aux lois de lutte contre la discrimination. Ains, Pour Tim Cook dans le catholicicme, la règle qui exclut de la prêtrise les homosexuels et les femmes doit être interdite et ne peut être une exception. Pourquoi ? Parce que c'est comme çà la tolérance.

Dans The Washington Post, Tim Wax énumère les lois de protection du foetus passées dans 38 Etats des USA. Il estime que ces lois posent le problème contentieux de savoir ce qu'est un enfant "non-né". Pour Wax, ces lois sont destinées à protéger les femmes dont le foetus est tué suite à une violence qu'elles subissent. Mais, la limite lui semble dépasser quand on "tire" ces lois au détriment du droit à l'avortement, notamment pour des objections religieuses. Et la science ou la technique lui paraissent faibles à trancher le dilemnme.

Il s'agit de propos tenus sur la chaîne privée US CNN, et rapportés dans The Washington Post par Gibson. On se bornera à regretter que le cardinal Dolan se laisse aller à bavarder à la manière du pape François. Ajoutons seulement qu'il est aussi regrettable que les autorités ecclésiastiques se croient fondées à émettre des jugements sur tout et n'importe qui. Serait-ce l'un des effets de l'ouverture au monde du Concile Vatican II ? S'en serait l'un des plus pervers.

Le Figaro publie un "projet" de pétition de Jacques Julliard demandant une action à l'ONU du gouvernement français en faveur des chrétiens d'Orient opprimés par l'Etat Islamique.

Le Cardinal Egan, ancien Archevêque de New York est décédé. The New York Times lui accorde une nécrologie complète fort passionnante sur l'Histoire de l'Eglise américaine au tournant du Troisième Millénaire. Conservateur, il a été un organisateur et un gestionnaire décisif du catholicisme américain. Son grand échec aura sûrement été double : celui des abus sexuels de prêtres et celui de l'absence de recrutement de nouveaux prêtres. A ce dernier propos, sa nécrologie note que le nombre de prêtres est passé de près de 600 en 2000 à environ 460 en 2010. Il fit 6 ordinations en 2008 et 3 en 2009.

Les organisations de gauche internationales commencent à s'impatienter des circonvolutions du pape François. Ici, Dans The New York Times, Mme Povoledo cite les énervements des organisations féministes qui attendent enfin une ouverture de l'accession des femmes dans les strucutures dirigeantes du catholicisme romain. Elle note quelques chffres peu connus. Il y a 702.529 religieuses pour 55.314 religieux et près de 420,000 prêtres et évêques selon des statistiques de 2012. Alors que le Vatican emploie 782 personnes 18% seulement sont des femmes et 2 femmes occupent des postes de premier plan en 2014.

Dans cet article du Washington Post, Gibson donne deux opinions :

1. Bergoglio a été élu parce que peu avant le Conclave, il aurait donné un discours dans lequel il accusait l'Eglise de s'être repliée sur elle-même et l'incitait à aller vers les périphéries ;
2. le pape François s'est alors lancé dans la réforme. Mais deux ans après, tout semble piétiner et subir la réaction conservatrice.

Dans Le Figaro, un universitaire français sème le doute la "découverte" archéologique par un universitaire britannique d'une "maison de Jésus à Nazareth". Malheureusement, son bref texte ne permet que de semer le doute sur les sources écrites du christianisme dans son ensemble, dans un pieux effort antichrétien qui rappelle les "meilleurs" auteurs du XIX° siiècle. Ceci dit, la "découverte" archéologique de son adversaire britannique n'en ressort pas plus certaine.

Il est bizarre de constater que des "inventions" renforçaient la foi en d'autres temps et d'autres lieux quand elles servent à la rebuter ici et maintenant.

Dans The Washingon Post, le révérend Ehrich de l'Eglise presbytérienne américaine rapporte le fruit de ses pérégrinations récentes dans la bande FM des radios chrétiennes américaines. Profitant d'un voyage de 4000 miles en voiture, il a utilisé son tuner automatique pour écouter chaque radio locale chrétienne qu'il a pu. Et il a constaté que, dans leur immense majorité, leur bonne volonté est restée figée sur les motions des années 50. Et son analyse est sans pitié :

What I heard on stations from Arizona to New York was bad biblical scholarship — a flawed understanding of Scripture and thus of the God revealed in Scripture — feeding self-importance and a siege mentality, leading to isolation, resentment, ideological warfare and take-no-prisoners politics.

Ce que l'ai entendu sur les ondes de l'Arizona à New York était un fond biblique faux - une compréhension erronnée de l'Ecriture et de ce que Dieu a révélé dans les Ecritures - alimentant une auto-satisfaction et une mentalité d'assiégés conduisant à l'isolement, au ressentiment, à la guérilla idéologique et à une "politique" d'assassins.

Le saint homme ! Qu'il est doux d'être chrétien !...

Mgr Ravel analyse la situation globale produite par le surgissement de l'islamisme. Il commence par affirmer la légitimité de l'analyse de l'Eglise de Vatican II en la fondant sur le Concile lui-même. Il y a là comme une bizarrerie que ne relève pas l'ecclésiastique. Il analyse ensuite le conflit sur la base de l'idéologie catholique et en déduit que le conflit est radicalement religieux. Il conclut que seul le catholicisme détient la réponse au véritable problème de l'homme :

Les idéologies résistent aux idéologies. Mais elles succombent devant la vraie foi, science de la vie et de la vie éternelle. Entrons de plain-pied dans ce choix pour la vie et nous serons les pourfendeurs silencieux mais efficiace de cette nouvelle guerre de religions.

Un texte précautionneux de Michel Onfray dans Libération. Reconnaissant la valeur du refus de Mélanchon de s'associer à une manifestation de lutte contre l'islamophobie, il disserte sur le droit - son droit - de ne pas partager n'importe quelle foi. Pour déboucher sur quoi ? Sur une déclaration de foi en le "Parti de Gauche" qui ne peut pas être raciste par définitiion puisqu'il pratiquerait la "libre critique des religions". Ah bon ?

Dans The Washington Post, David Gibson met la pression des organisations progressistes sur l'agenda du pape François :

Can the Roman Catholic Church change? And if so, how? And what’s on the table — traditions, rites, doctrine, none of the above?

L'Eglise catholique romaine peut elle changer ? Et si oui, comment ? Et qu'en sera t'il des traditions, rites, de la doctrine ou rien du tout ?

Gibson décrit un pape qui a nommé des amis de son parti, avec le soutien majeur du cardinal Kasper, mais qui se débat avec une hiérarchie catholique majoritairement nommée par ses deux prédecesseurs. Gisbson oppose le pontificat du pape François éclairé par l'admiration universelle à son égard au pontificat de Benoît XVI assombri par les scandales sexuels.

On ne peut pousser plus loin l'esprit de parti.

Dans Le Figaro, Mme de Larminat veut nous faire profiter de la publication d'un livre de Mme Lévy, soeur de BHL, qui y raconte sa conversion au catholicisme. L'ensemble est assez édifiant et très romantique. C'est pourtant une aventure réelle. Le catholicisme s'y dévoile comme une aventure intérieure d'une férocité insoupçonnée et il n'a pas grand chose à voir avec les mines de satisfaction et de prospérité qu'on a l'habitude de nous vanter.

Dans The New York Times, Michael Ruse décrit la position à la fois intellectuelle et morale des "nouveaux athéistes". Non seulement il est intellectuellement faux de parler de l'existence de Dieu, mais en plus, il est immoral d'y croire. Ruse semble estimer cette posture surévaluée. Mais il lui semble que certains croyants, notamment dans le christianisme, poussent trop loin la croyance immorale en l'incroyable ... Comme quoi, calomniez, et il en restera toujours quelque chose.

Dans The Washington Post, David Gibson poursuit le cardinal Burke de sa constante vindicte. Il ne le fait d'ailleurs que depuis l'événement récent de sa disgrâce prononcé par le pape François, ceci expliquant cela. Il s'agit bien entendu d'une vulgaire calomnie qui consiste à dire des choses révoltantes, mais sur le ton de la normalité. Gibson concède que Burke ne fait que répéter ce que l'Eglise a toujours dit et n'a jamais abrogé. Mais, sournoisement, Gibson note que les "amis" du pape François, comme Schoenborn et Marx, ont pris résolument une ligne "gay-friendly". Selon cette ligne, le péché est le péché. Mais la miséricorde exige que l'on ait de la sympathie pour l'homme et de refuser de mettre le péché en avant. Burke n'a, manifestement, "rien compris".