Cachez ce déclin que je ne saurais voir ...

Cachez ce déclin que je ne saurais voir ...

Philippe Brindet - 30.11.2015

Petit abrégé de climatologie réchauffiste

En 2008, les climatologues réchauffistes démontraient le réchauffement climatique à l'aide de courbes d'anomalie de température globale. Postulant ce qu'Arrhénius avait posé comme une simple hypothèse en 1902, les réchauffistes affirment que le climat terrestre se réchauffe continument à cause de l'accumulation des gaz à effet de serre produits constamment et de plus en plus par l'activité humaine. Le premier gaz à effet de serre incriminé est le gaz carbonique ou CO2, qui y gagna la qualification de produit polluant. Or, le C02 est essentiel pour la photosyntèse et de nombreux autres phénomènes sans lesquels la vie sur Terre serait impossible.

Pour dresser une courbe d'anomalie de température globale - mondiale, si vous préférez, ou au niveau de tout le globe terrestre - les fins scientifiques que sont les réchauffistes additionnent ensemble la température de l'air au niveau du sol, de jour et de nuit, d'été et d'hiver, de l'hémisphère Nord et de l'hémisphère Sud. Pour faire "bonne mesure", ils leur ajoutent les températures de l'eau juste sous la surface des océans. Ils calculent alors de mystérieuses moyennes par mois, puis par an, mélangeant absolument tout, sans se soucier de la moindre signification physique d'une telle aberration.

Ils dressent leurs relevés sur de longues périodes, inventant les données manquantes par interpolation ou par extrapolation. Ils en déduisent des périodes de trente ans à qui ils assignent arbitrairement le pouvoir quasi-magique de dire la température "normale" du globe. Puis, sur la période suivante, ils soustraient la température globale normale, en moyenne annuelle de la température "normale" qu'ils ont décidés sur la période de trente ans précédente. Ils en déduisent l'anomalie de température globale, présumée démontrer le "réchauffement climatique".

C'est ainsi qu'ils affirment une élévation constante de température du climat terrestre depuis 1880 et ceci, à un filtrage près. Plus d'un siècle après Arrhénius, ils n'ont fait aucun progrès.

Ils utilisent alors de pompeux relevés de concentration en C02 dans l'atmosphère - qui n'y existe qu'à l'état de trace. Or, le CO2 est un gaz lourd qui est peu miscible dans l'air et surtout qui a du mal à monter ... Le taux de concentration du CO2 dans l'air est donc une mesure hautement futile. Utilisant un nombre encore plus réduit de relevés chronologiques de la concentration de CO2 dans l'air, ils en déduisent avec un aplomb superbe que la hausse du taux de CO2 dans l'air précède la hausse de l'anomalie de température globale. Cette assertion assez hasardeuse fonde le slogan de base du "réchauffement climatique à cause anthropique". Ainsi qu'on le sait, ils affirment démontrer que les émissions de carbone de l'activité humaine sont responsables du réchauffement de la planète.

Cette assertion est absolument incontestable sous peine de banissement de la "communauté" des climatologues. Et nombreux sont ceux qui ont été excommuniés et encore plus nombreux ceux qui attendent leur mise à la retraite pour contester les errements du "réchauffisme carboné".

Le défi de la "pause" du réchauffement climatique

Cette année 2008, en plus d'assister à la crise bancaire que vous savez, nous avons assisté à un "point d'honneur" - les caves appellent çà un cas de conscience ... Un certain nombre de climatologues et autres physiciens du même genre se sont aperçus que les courbes d'anomalies de température globale ne présentaient plus de tendance à la hausse depuis 1998, soit depuis plus de dix ans, ce qui fait désordre.

Plusieurs auteurs sceptiques, comme Vincent Courtillot ou Claude Allègre, se sont mis à protester contre le diktat réchauffiste. Les pamphlets contre l'idéologie réchauffiste se sont accumulés.

Les "réchauffistes" qui commençaient à tenir un business assez juteux entre les taxes sur le carbone, le financement de leurs "travaux", les consultations auprès des entreprises d'un seul coup paniquées par les législations qu'elles voyaient inéluctablement se rapprocher, ont été très ennuyés.

Bien entendu, ils ont tenté de cacher leurs interrogations, continuant contre l'évidence à refuser le fait. Leurs campagnes contre les sceptiques, animées par des organisations d'extrême-gauche reconverties dans la dictature écologiste, sont devenues absolument féroces.

A quelque temps de là, une énorme quantité de mails échangés entre les salariés des principaux laboratoires "réchauffistes" - eux disent "climatologues" - a été publiée lors d'une affaire célèbre dite du "Climate Gate".

On remarque ici que le nombre de laboratoires qui s'occupent des mesures de température terrestre n'est pas si élevé que cela. Toujours est-il que le réseau informatique du laboratoire de climatologie, le CRU de Phil Jones, de l'université de East Anglia a été hacké de sorte que l'ensemble de leurs mails et des réponses faites par les réchauffistes du monde entier a été ouvert au public.

Nous ne reviendrons pas sur le Climate Gate ici. Mais dans plusieurs mails diffusés, on trouve l'expression de l'inquiétude des réchauffistes sur la fameuse "pause" détectée par leurs adversaires dans le réchauffement climatique. Les réchauffistes cherchent alors par tous les moyens à cacher le déclin de l'anomalie de température globale : "Hide the decline" .... C'était dans un mail du CRU et déclencha l'ire des sceptiques.

Il faut ici souligner à nouveau tout l'enjeu que représente "cette pause" ou "ce déclin" dans le réchauffement climatique. Si la température globale stagne - ou, pire, diminue - alors que le taux de CO2 continue de grimper, alors l'assertion fondamentale que le réchauffement climatique est causé par l'activité humaine est fausse.

A ce propos, de nombreux auteurs sont absolument persuadés que le CO2 n'a qu'un rôle mineur sur les évolutions de la température globale. D'abord, l'affirmation selon laquelle les variations du taux de CO2 précédaient les variations de température globale sont très souvent fausses, contrairement à l'affirmation des réchauffistes qui en font une loi.

Ensuite, pour des raisons liées à la spectroscopie de la molécule de CO2, on sait que les qualités émissives du CO2 se trouvent dans deux bandes de fréquences très étroites - l'une à l'extrêmité du spectre d'absorption de l'atmosphère, l'autre presque au centre - qui ne concernent pas ou très peu la température de l'air. En général, les réchauffistes refusent de tenir compte de cette caractéristique pourtant essentielle du CO2.

Pour sauver leur idéologie, les réchauffistes ont utilisé plusieurs moyens :

  1. Ils ont utilisés la presse et les organisations écologistes pour traquer et harceler les scientifiques qui émettaient le moindre avis critique. En France, Claude Allègre et Vincent Courtillot ont été leurs principales victimes. A l'étranger, il y en eu bien plus.
  2. Ils ont tenté d'expliquer la pause par une modification des capacités d'absorbion du CO2 pr les océans.
  3. Dans le même genre d'idée, ils ont utilisé l'absence ou la présence d'un courant océanique important dit El Nino.
  4. Enfin, notamment autour de l'université de Berkeley, ils ont dressées de nouvelles listes de températures et modifiées leurs techniques statistiques pour dégager des chiffres conformes à l'idéologie réchauffiste : le carbone monte contamment et la température globale suit.

Dans toutes ces affaires tournant autour de l'idéologie réchauffiste, plusieurs activistes se caractérisent par une pugnacité remarquable. Un ancien ingénieur des pétroles, Mc Intyre, utilise avec détermination les législations qui permettent aux citoyens de réclamer la communication des preuves utilisées par les réchauffistes. McIntyre, avec McKittrick, a en particulier démonté la fraude de la courbe en "crosse de hockey" de Michael Mann, un réchauffiste qui affirmait, à l'aide de "proxies" choisis à sa fantaisie, avoir démontré que le réchauffement climatique s'accélérait continument depuis 2500 ans et très vite depuis cent ans ou même moins.

Depuis, les demandes de "FOI" se sont multipliées aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne où règne ce type de législation et, même s'ils trainent des pieds, de nombreux réchauffistes ont été obligés de montrer leurs chiffres. Leurs critiques ne se sont pas fait faute de démontrer alors les grossières manipulations statistiques auxquels les réchauffistes se livrent sans vergogne pour démontrer leurs slogans idéologiques.

Mais, plus la fraude se manifeste, plus forts sont les hurlements de haine des réchauffistes et de leurs nervis écologistes, qui jouent alors les experts outragés par des manants ignorants. Un certain nombre de journalistes spécialisés, notamment en France, se signalent par une toxicité remarquable qui, à elle seule, devrait alarmer l'opinion publique sur la forgerie du "réchauffement climatique".

L'article de Karl et al.

La NOAA est l'un des deux organismes avec la NASA qui, aux Etats-Unis, s'occupent directement du réchauffement climatique. Une de ses équipes a repris le calcul des températures globales ou de leur anomalie pour voir si on ne pouvait pas "annuler" le déclin. L'auteur principal s'appelle Karl, et son article publié dans la redoutable revue Science est identifié par son nom.

La conclusion des salariés de la NOAA est évidemment qu'il n'y a aucun déclin, aucune pause et que même le GIEC a sous-estimé la hausse des températures.

Le résumé de leur article est le suivant :
Much study has been devoted to the possible causes of an apparent decrease in the upward trend of global surface temperatures since 1998, a phenomenon that has been dubbed the global warming “hiatus.” Here, we present an updated global surface temperature analysis that reveals that global trends are higher than those reported by the Intergovernmental Panel on Climate Change, especially in recent decades, and that the central estimate for the rate of warming during the first 15 years of the 21st century is at least as great as the last half of the 20th century. These results do not support the notion of a “slowdown” in the increase of global surface temperature. Beaucoup d'études ont été dirigées vers les causes possibles d'une décroissance apparente dans la tendance croissante des températures de surface globale depuis 1998. un phénomène qui a été appelé 'le hiatus" du réchauffement global. Ici, nous présentons une mise à jour de la température de surface globale qui révèle que les tendances mondiales sont plus élevées que celles rapportées par le GIEC, particulièrement dans les décades récentes et que l'estimation centrale de la vitesse de réchauffement pendant les 15 premières années du 21eme siècle est au moins aussi grande que celle de la dernière moitié du 20eme siècle. Ces résultats ne soutiennent pas la notion d'un "ralentissement" de l'accroissement de la température d surface mondiale.

Or, pour établir cette chose "énorme", l'article de Karl fait moins de 5 pages et prétend fonder sa conclusion sur 2 graphiques dont le premier n'a aucun sens et le second est une très vulgaire manipulation graphique. Karl et ses complices de la NOAA semblent avoir repris les données déjà connues, mais leur ont appliqué des "corrections" - c'est comme celà qu'ils les qualifient. Le second graphique superpose donc le relevé de température globale annuelle sans correction et celui avec corrections. Il faudra se contenter de cette "preuve".

Or, la courbe "avec corrections" ne présente de différence notable avec la courbe "sans correction" qu'en se situant nettement en-dessous sur la période ancienne de 1880 à 1940, tandis que, lors de la période moderne, la courbe "avec correction" est parfois au-dessus de la courbe "sans correction", mais au plus de l'épaisseur du trait qui a servi à tracer les deux courbes !

Très clairement, la courbe "avec correction" est plus froide de 0,1°C pour la période ancienne et plus chaude de ... 0,01 °C pour la période contemporaine. Autant dire que la plupart des mesures de température étant prise à 0,5°C près, la forgerie est énorme.

La réaction des scientifiques à l'article de Karl

Très bizarrement, la réaction des "réchauffistes" est assez mitigée. La publication de Karl a été saluée par les journalistes réchauffistes du New York Times et de ce genre de publications idéologiques. En France, l'article n'a pas eu beaucoup d'échos.

Par contre, de nombreux scientifiques ont exprimé leur scepticisme sur les résultats interprétés par Karl. Parmi eux, Judy Curry de Georgia Tech, écrit :
While I'm sure this latest analysis from NOAA will be regarded as politically useful for the Obama administration, I don't regard it as a particularly useful contribution to our scientific understanding of what is going on. Alors que je suis sûre que cette dernière analyse de la NOAA sera considérée comme politiquement utile à l'administration Obama, je ne la tiens pas pour une contribution particulièrement utile à notre compréhension scientifique se dce qui se passe.
Mme Curry note que ni les relevés des balises ARGOS, ni ceux des satellites spécialisés n'ont été utilisés par la NOAA. Or, ces relevés montrent tous un déclin de la température.

Piers Forster, Physique de l'Atmosphère à l'université de Leeds, note que les résultats de Karl sont produits par une sélection particulièrement spécieuse des dates de début et de fin de périodes analysées.

Lisa Goddard qui dirige l'Institut de climatologie de l'Université Naynorth d'Irlande, estime que Karl interprète ses corrections de manière erronnée et de toute façon sans aucune base sur les résultats qu'il publie.

Tim Osborne du CRU de l'Université East Anglia déclare qu'il ne cautionne pas le point de vue de Karl selon lequel le réchauffement de surface ne se ralentirait pas. Il invoque d'autres relevés plus fiables qui tous montrent le contraire de l'interprétation surfaite de Karl.

La procédure de contrôle par le Sénat américain

La NOAA étant sous le contrôle du Sénat américain, le Comité en charge de la NOAA a lancé une procédure de contrôle des travaux menés par Karl et son équipe de la NOAA. Il s'ensuit une longue dispute entre la direction de la NOAA et le Comité du Sénat, la première refusant de laisser mettre en cause ses salariés. La procédure est suivie avec attention par la journaliste réchauffiste du Washington Post, Lisa Rein, qui lui consacre plusieurs articles particulièrement fielleux à l'encontre du Sanat américain et des critiques de l'article de Karl.

La base du refus de la NOAA de fournir les compte-rendus des travaux qui ont permis la publication de l'article de Karl se fonde sur l'affirmation que le Comité requérant du Sénat n'a pas produit d'évidence d'une fraude commise par Karl et son équipe. Or, la procédure déclenchée par le Sénat US a justement pour but de mettre en évidnce une fraude actuellement seulement hypothétique, ce qui démontre, s'il en était besoon, la parfaite mauvaise foi de la direction de la NOAA.

Dans une lettre, datée du 24 novembre 2015 et rendue publique par la journaliste précitée, une coalition de 7 organisations réchauffistes demande au Comité du Sénat de ne pas poursuivre ses investigations pour deux raisons. D'abord, les salariés de la NOAA en publiant leur article n'ont fait que le travail requis par leur enployeur. Enfin, le type de recherches que la NOAA mène est celui de travaux en corrections permanentes. Dès lors, une révision par un Comité du Sénat risque d'interdire ce genre de travaux puisque il est connu que ces travaux comportent une part d'erreurs destinées à être corrigées ultérieurement.

La défense est faussement habile. Ce ne sont pas les erreurs du genre de celles que la coalisation réchauffiste défend que le Comité sénatorial tente de contrôler. Ce sont les techniques statistiques spécieuses qui consistent à réaliser des ajustements - ou des "corrections" - a posteriori, ou plutôt destinés à valider une idéologie préconcue.

Quelque soit la conclusion que le Sénat US rendra, cette défense "réchauffiste" de la manipulation de Karl et de son équipe de la NOAA est des plus maladroites et on sent ici la fragilité de l'idéologie réchauffiste.

L'article de Lewandovski

L'article dont il est maintenant question est intitulé "On the definition and identifiability of the alleged “hiatus” in global warming" et il est écrit par Stephan Lewandowsky, James S. Risbey & Naomi Oreskes. L'article a été rendu public le 24 novembre 2015 sur l'url www.nature.com/scientificreports. Lewandowski est un psychologue, Risbey est un océanographe et Oreshes est une "historienne" du climat. Autant dire que leur but est loin de la thermométrie concernée par la question de savoir si le réchauffement climatique suit une pause ou un déclin.

Pour ces auteurs, cela n'a strictement aucune espèce d'importance. Il s'agit pour eux de décider ce qu'il est important que l'opinion publique comprenne de l'idéologie réchauffiste. Et pour eux, la revue de 44 articles scientifiques qu'ils estiment corrélés avec ce "hiatus" climatique - pause ou déclin - démontre que la science a parlé. Il n'y a aucun "hiatus climatique".
In this article, we show that even putting aside possible artifacts in the temperature record, there is no substantive evidence for a “pause” or “hiatus” in warming. We suggest that the use of those terms is therefore inaccurate. Dans cet article, nous montrons que, même en mettant de côté de possibles artefacts dans les relevés de températures, il n'existe aucune preuve d'une "pause ou d'un "hiatus" dans le réchauffement. Nous suggérons que l'utilisation de ces termes est par conséquent imprécis.

Les raisons qui les conduisent à cette conclusion ne présentent pas un gros intérêt. Il s'agit simplement de faire enregistrer dans l'opinion public le fait approuvé par la science que l'idée qu'il y aurait une pause ou un déclin du réchauffement climatique est dénuée de toute preuve scientique et qu'elle a seulement été soulevée par des ignorants qui refusent de croire en la science.

Mais, si ce type de loggorrhée est habituel chez ces auteurs, ce qui l'est beaucoup moins, ce sont les précautions qu'ils prennent pous se ménager un "retour en arrière !. La chose mérite d'être contée.

Avant de rédiger leur conclusion, les auteurs ont rédigé un paragraphe de discussion dans lequel ils se disent conscients de susciter une controverse. sur la question du hiatus. Ils se défendent de quatre choses :

  1. Alors que leur article estime que le hiatus s'efface lorsque l'on prend des périodes suffisamment longues, ils ne font pas de critique des études qui se livrent à des réflexions sur le cycle décadal.
  2. Leur utilisation des seules donnéesde températures de surface ne permet pas de réduire l'analyse du climat à la seule étude de'une tendance uniforme.
  3. ils n'ont pas voulu répondre à la question de savoir si le réchauffement a diminué même s'ils ont affirmé que non et que d'ailleurs une autre étude leur donne réison.
  4. Ils n'ont pas étudié l'éventuelle décalage entre modèles et la tendance dégagée par les mesures de température de surface. Les auteurs sont informés que des erreurs systématiques ou des variations ou fluctuations encore inexpliquées pourraient exister.

Quant à leur conclusion, il s'agit essentiellement d'une manifestation idéologique basée sur la constitution d'une "communauté" de sachants agressée par quelques ignorants auteurs sans base scientifique d'un "hiatus" ou d'une pause dans le réchauffement climatique.

Comment une telle "étude" peut elle revendiquer un statut "scientifique" ?

Les trois auteurs se sont appropriés les résultats et les interprétations de 44 articles. Les passant au crible de leur idéologie, ils leur font dire à peu près n'importe quoi à l'aid de concepts idéologiques sans aucune base scientifique. Et ils préviennent que toute contestation d leurs éconclusions" ne peut présenter aucune caractère scientifique puisqu'elle ne peut émaner de la "communauté" scientifique.

L'article de Lewandovski se pare de tous les attributs d'un article scientifique. Les auteurs appartiennent à des insitutions scientifiques. Elle a été financée sur des fonds manifestement destinés à la recherche scientifique. Le sujet de l'article portant sur la thermométrie est manifestement scientifique.

Pourtant l'article lui-même ne l'est pas.

En effet, il ne se fonde sur aucune critique de ses sources et il mène une analyse de concepts idéologiques selon des règles idéologiques pour prendre des positions idéologiques destinées à faire régner un ordre idéologique sans aucun lien avec la Science.

Qu'en est-il du "hiatus", de la pause ou du déclin ?

Le problème est particulièrement simple et sa solution extrêmement périlleuse.

Le problème est simple parce que nous savons que la température globale ou température de surface n'a aucune validité scientifique. Elle ne mesure rien de physique et ne permet pas plus de décider si le climat se réchauffe, s'il est stable ou s'il se refroidit pour la raison très simple que ces tendances n'ont aucune signification physique. Il n'existe aucune réalité que l'on puisse appeler le climat global.

La solution du problème est pourtant immensément périlleuse. En effet, beaucoup de scientifiques savent qu'il est possible de mesurer la température de l'air, de l'eau, de ce que l'on veut. Les scientifiques savent qu'il est possible de réaliser des relevés chronologiques de telles températures.

Par ailleurs, les statisticiens mettent à la disposition des scientifiques des instruments mathématiques pour calculer des moyennes, des variances, des écart-types et tout ce genre de choses.

Quand des climatologues lisent les relevés de température, s'ils ne sont pas avertis des conditions d'emploi des outils statistiques, ils peuvent être tentés d "triturer" ces données par tout moyen statsistique qui leur tombe sous la main. Le premier qui pensa à la température globale eut une funeste inspiration. Mais, il tomba dans l'erreur et avec lui, toute la fameuse "communauté" scientifique.

Et pourquoi personne ne dénonce la supercherie ?

En fait, cette question n'est pas exacte. De nombreux auteurs ont montré que la Terre ne forme pas un système linéaire dont le comportement serait réductible à un modèle déterministe. Mais plus personne ne les écoute depuis longtemps, parce que l'idéologie réchauffiste est parfaitement satisfaite des triturations de données hétérogènes que ses affidés traitent.

Faudra t'il attendre des décisions politiques catastrophiques pour se rendre compte d l'énorme erreur ?


Revue THOMAS (c) 2015