La climatologie mémorielle

Philippe Brindet - 26 août 2016

La presse ébahie rapporte que un projet scientifique - on s'incline profondément - vient de commencer. Des fonctionnaires de l'Etat français et de l'Etat italien sont en train de prélever des carottes de glace au Col du Dôme à plus de 4.000 mètres dans le massif du Mont-Blanc. Plus d'une tonne de matériel monté par hélicoptères, une douzaine de fonctionnaires payés pour camper quelques jours en altitude, un hélicoptère et ... un camion frigorifique pour emporter dansun congélateur à Grenoble les carottes de glace prélevées.

On se demande si l'argent de la recherche ne pourrait pas être mieux employé ...

D'autant que les individus à la direction de cette ... manoeuvre ont l'intention de réitérer l'opération dans divers lieux du monde, comme les glaciers boliviens etc. De beaux voyages payés par le contribuable. Et plein de belles ascensions payées sur le budget de l'Etat. Quelles délices pour un fonctionnaire que de se payer des vacances d'Etat avec déposes en hélicoptère ... à 5.000 euros l'heure de vol.

Mais, le plus beau est à venir. Il est prévu d'aller mettre à l'abri ces "carottes de glace" qui nécessitent beaucoup d'énergie pour être conservées dans leur état solide à Grenoble. Et où celà je vous prie ? Mais le plus loin possible de Grenoble, là où le voyage coûte le plus possible ! En Antartique !

Et pour épater le bourgeois converti au réchauffisme le plus absurde, la presse dont on ne sait si elle soupire de contentement ou ricane de malveillance, parle d'entreprise mémorielle !!!!

Il s’agit de prélever des échantillons glaciaires dans les différents massifs du monde et de les acheminer en Antarctique, afin de préserver la mémoire des glaces pour les générations futures.
nous dit l'un des journalistes manipulateurs. Et si son lecteur n'a pas compris il précise :
C’est aussi ce qui fait la beauté de ce projet. Une beauté glaçante en vérité, qui voit les scientifiques contemporains contraints, pour conjurer l’oubli, à une forme d’archéologie préventive. Peut-être nos lointains descendants s’émerveilleront-ils du génie des hommes qui, au début du XXIe siècle, eurent l’idée de confier à la calotte antarctique la mémoire de leur civilisation. Sans doute songeront-ils aussi, avec effarement, à la folie destructrice de leurs ancêtres, incapables de préserver une planète tempérée où l’on pouvait encore croire les neiges éternelles.

Si les neiges ne sont même plus éternelles, la gogoterie est toujours sans limite.


Revue THOMAS
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