Une évolution de Nicolas Sarkozy sur la question climatique

Philippe Brindet - 15.09.2016

Dans une Conférence donnée à des chefs d'entreprise le 14 septembre 2016, Nicolas Sarkozy aurait émis une opinion relativement critique sur l'idée que l'homme aurait la puissance de modifier le climat terrestre.

Cette opinion a été immédiatement dénoncée par le gang réchauffiste dans les media à sa solde.

Ce qui est notable, c'est qu'il ne nous a pas été possible de trouver un seul article donnant l'information que Sarkozy aurait émis une opinion sur le sujet devant des chefs d'entreprise et qui soit ou neutre ou sympathique avec cette opinion.

Très simplement, il n'existe aucun media libre de l'idéologie réchauffiste ou même assez indépendant pour rapporter simplement une opinion critique à ce sujet.

La surprise vient de ce que Sarkozy avait semblé lors de sa présidence suivre servilement cette idéologie toxique. Aurait-il recouvré une certaine santé intellectuelle lui permettant de contester une erreur dominante ?

Une possibilité serait que Sarkozy aurait détecté que l'adhésion à l'idéologie réchauffiste exigeait l'adhésion au totalitarisme progressiste. Or, sa défaite électorale de 2012 lui aurait enseigné que si la victoire présidentielle exige de "ratisser" au delà de son propre parti, le fait d'adhérer au progressisme ennemi des valeurs fondamentales de son propre camp interdit aux plus engagés de ses partisans de voter pour lui. Pour réagir contre cette stratégie toxique, Nicolas Sarkozy exécuterait ce que l'on appelle le "recentrage à droite" qui, pour les progressistes, s'appelle "l'alignement sur les positions de Le Pen" ...

Toujours est-il que la norme réchauffiste est gravement erronnée. Et la dénonciation de l'erreur est une condition nécessaire de la manifestation de la vérité. De ce fait, Sarkozy fait un grand pas en se détournant des erreurs qui encombrent son passé.

Les progressistes l'on bien compris qui se déchaînent de manière à présenter de manière négative, souvent insultante, les opinions de Nicolas Sarkozy comme celle sur le réchauffisme. Ils le désignent même comme "climato-sceptique" ou quelque chose du même genre. L'un des journalistes stipendié au plus vil réchauffisme croit même porter l'insulte à son comble en associant le nom de Sarkozy à celui de ... Claude Allègre.

Le débat politique est déjà mal en point. Lorsqu'il aborde la question climatique, il devient vite lamentable, insupportable, exécrable.


Revue THOMAS (c) 2016